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Crabe des Escoumins et pain aux bananes – L’entrevue bouffe non conventionnelle avec Jordane Labrie

Crabe des Escoumins et pain aux bananes – L’entrevue bouffe non conventionnelle avec Jordane Labrie

La protégée de Garou s’est imprégnée des grands espaces pour produire les pièces folk de «12 jours». De la guitare éthérée en ouverture à la finale «Un feu tôt le matin», l’album se veut un hymne à la liberté et à l’amour. En tournée pour présenter ses compositions, Jordane Labrie s’arrêtera le 6 février au Centre d’art La Chapelle de Québec et le 13 février au Verre Bouteille de Montréal. 

Qui êtes-vous et quel est votre parcours?

Je suis Jordane Labrie, chanteuse et auteure-compositrice. Après avoir tour à tour remporté les concours Université en spectacle et Victoriaville en chansons, le Festival de la Chanson de Dégelis, le prix de la relève du Vieux bureau de poste et avoir été de la cohorte 2014 du Volet Pro de l’Ampli de Québec, j’ai participé aux finales de La Voix VI en plus d’assurer les premières parties de la récente tournée québécoise de Serena Ryder.

https://www.instagram.com/p/BsxsclEgYgh

Comment décrirez-vous votre parcours musical?

La musique a toujours été pour moi quelque chose de naturel. C’est ce que j’ai toujours voulu faire. J’ai choisi de faire du folk, une musique organique qui me ressemble. Mon parcours me ressemble beaucoup. Je choisis des spectacles et une musique qui me correspondent. J’ai eu la chance de me déplacer énormément avec la musique. Un bel accomplissement pour moi, surtout que ce n’est clairement qu’un début.

Quelle est votre relation avec la nourriture?

J’adore les bonnes choses, les produits locaux et les plats traditionnels. J’aime aussi découvrir de nouvelles saveurs. Étant souvent sur la route, je mange souvent au restaurant. J’essaie le plus souvent de prendre des repas santé, jamais de trop grosses assiettes. Je sais que plusieurs chanteurs et chanteuses s’imposent des restrictions alimentaires avant de monter sur scène. Pour moi, c’est tout le contraire. Rien ne m’empêche de me donner à 100% en spectacle. Petit secret assez comique, je ne sais pas pourquoi, mais quand je me retrouve à l’hôtel et c’est le seul endroit où j’ai le câble, j’écoute systématiquement des émissions de cuisine.

Parmi votre équipe, qui est le plus doué aux fourneaux et pourquoi?

J’ai sans doute un peu plus de pratique! Quand je cuisine, je fais des doubles ou des triples recettes. Clément, mon guitariste, est particulièrement doué pour tous les plats mexicains, ce qui fait en sorte qu’on se retrouve souvent à manger de la guacamole et des tacos. 

Quelle musique écoutez-vous lorsque vous cuisinez?

Généralement du folk ou du blues. J’aime particulièrement l’album «Musique Mécanique», de Bournival, «Vallée des réputations» de Jean Leloup ou encore Les Grands Hurleurs, Chouïa. Bob Dylan et Neil Young sont aussi des incontournables.

Si vos chansons étaient un plat ou une saveur, qu’est-ce que ce serait?

Si j’avais à comparer mon album de route à une expérience culinaire, je le comparerais avec les parcours épicuriens qu’organisent CELEB Événements. C’est une façon absolument unique de découvrir des saveurs locales tout en se déplaçant. Un sentiment de communauté très chaleureux et des produits gastronomiques bien de chez nous.

Si Jordane était une recette, quelle serait-elle?

Un pain aux bananes, mmmm….

Votre dernier repas… Si vous deviez mourir demain!?

Sans aucune hésitation, du crabe fraîchement rapporté par les crabiers des Escoumins, mon village d’origine.

Avez-vous des demandes spéciales lorsque vous êtes en tournée?

Après des dizaines de spectacles avec plateaux de crudités, on s’est entendu avec Clément pour demander plutôt des produits du terroir issus de la région visitée, au choix des organisateurs de spectacles. Toujours des superbes découvertes!

Quel est votre plus gros «fail» culinaire?

J’ai apporté une bière maison spécialement brassée pour mon coach de La Voix, Garou. Elle s’appelait d’ailleurs la Garousse. Je ne sais pas ce qui s’est passé, peut-être que je l’ai trop brassée sur la route ou qu’elle a eu froid, mais en l’ouvrant, elle a littéralement explosé à sa figure. Une marée de mousse. Tellement, tellement gênant.

Et votre plus gros «fail» musical?

Je suis allergique aux homards et l’été dernier, j’ai essayé de me convaincre que je ne l’étais plus. J’en ai mangé un juste avant un spectacle. Résultat: mon visage s’est déformé et j’ai perdu la voix. Oups!

Jordane

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