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Sylvain Carle, entrepreneur techno aguerri et associé chez Real Ventures

Sylvain Carle, entrepreneur techno aguerri et associé chez Real Ventures

Programme B – Semaine mondiale de l’entrepreneuriat Montréal 2018 x Baron Mag

‍ ‍ Durant la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat du 12 au 16 novembre, plusieurs événements seront proposés à la communauté entrepreneuriale. Soyez à l’affût!

Qui êtes-vous et quel est votre parcours?

Mon nom est Sylvain Carle. Je suis en entrepreneur techno devenu investisseur, je suis associé chez Real Ventures depuis maintenant 4 ans. Je me spécialise dans le tout début du parcours des entrepreneurs en technologie. Je n’ai ni étudié en informatique ni en finance, je suis un autodidacte, curieux et toujours en train d’apprendre de nouvelles choses.

J’ai commencé ma carrière en «multimédia» au milieu des années 90 et j’ai codé mon premier site web en HTML en 1995. En 1999, après avoir travaillé sur plusieurs sites de commerce électronique importants pour «mon mannequin virtuel» (ex-Public Technologie Multimédia) à Montréal, j’ai eu le goût d’aller dans les «ligues majeures» des startups et j’ai mis mon CV sur internet et suis allé passer six entrevues dans la Silicon Valley. J’ai eu cinq offres d’emplois! C’est là que j’ai commencé à bloguer sur afroginthevalley.com, et le surnom m’est resté, je tweet en anglais à @froginthevalley et en français @sylvain.

Entre 2000 et 2012, j’ai eu 4 startups, comme cofondateur et CTO (sauf la fois où mon cofondateur était plus nerd que moi). Je n’ai pas réussi à vendre ma dernière startup à Twitter, mais j’ai quand même été y travailler de 2012 à 2014 comme «évangéliste techno» à San Francisco. En 2014, je suis revenu à Montréal avec Real Ventures pour, entre autres, diriger l’accélérateur FounderFuel, qui est maintenant sous la gouverne de mon associé Isaac Souweine. Je rencontre possiblement 500 cofondateurs et cofondatrices de startup par année, et nous investissons dans à peu près une par mois.

Parlez-nous un peu de Real Ventures, de son histoire et de vos activités?

Real Ventures a eu 10 ans en 2017 et est un fonds de capital de risque d’amorçage et préamorçage, c’est-à-dire que nous sommes souvent les premiers investisseurs à soutenir les entrepreneurs. Ça demande une bonne dose de perspective, puisqu’à ce stade souvent les compagnies n’ont pas encore commercialisé leur produit, ce qui requiert d’évaluer le potentiel sur la combinaison du talent de l’équipe, de leur connaissance du marché et du produit en cours de développement. Le travail d’un investisseur en capital de risque se divise entre trouver les compagnies avec le plus grand potentiel, faire le travail d’analyse et de recherche, rédiger les offres d’investissement et ensuite accompagner les compagnies dans lesquelles nous avons investi.

Real Ventures a investi dans plus de 250 compagnies depuis 10 ans dans tous les domaines qui sont transformés par la technologie; de l’agriculture à la santé, de la finance à la génomique, du commerce en ligne à la cybersécurité. Nous avons, depuis quelques années, développé une partie importante de notre stratégie d’investissement autour des avancements en intelligence artificielle. Et bien que la technologie soit le moteur du changement, c’est vraiment une question d’humains, les startups! Ce sont les gens qui font les compagnies, pas le numérique.

De quelle manière Real Ventures va s’investir lors de cette Semaine mondiale de l’entrepreneuriat?

Nous allons participer à plusieurs activités pendant la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat, dont le gala de la communauté startup de Montréal et je vais donner un atelier le vendredi matin sur comment se préparer à bien nous présenter vos projets, notamment comment calculer la valeur de sa compagnie en démarrage.

Selon vous, quelle est l’importance d’un événement comme la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat?

Ça commence à changer, mais il y a encore quelques années, l’entrepreneuriat n’était pas vraiment vu comme «un choix de carrière» par la plupart des gens. Il reste beaucoup à démystifier, je crois, et il faut sortir du mythe de «faire ça pour devenir riche»! 

Je ne connais aucun entrepreneur qui a un tant soit peu de succès qui le fait premièrement pour l’argent. C’est difficile comme parcours l’entrepreneuriat, plein d’imprévus, les montagnes russes avec de grands hauts et des descentes vertigineuses, parfois dans la même journée! Il faut le faire avec passion, dévouement et patience. Parce que les cycles sont en moyenne entre 7 et 11 ans. C’est un marathon qu’on court comme une série de sprints!

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