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«Si tu mélanges des choses que tu aimes, c’est difficile de se tromper» – L’entrevue bouffe non conventionnelle avec Dear Denizen

«Si tu mélanges des choses que tu aimes, c’est difficile de se tromper» – L’entrevue bouffe non conventionnelle avec Dear Denizen

Parolier sans frontières, Dear Denizen se livre dans la langue de Molière à travers quatre nouveaux titres organiques. En entrevue avec Baron, l’éternel explorateur nous montre comment faire monter la température autant en composition qu’en cuisine!

Le musicien d’origine congolaise électrise la scène québécoise depuis bientôt dix ans. Après le projet à saveur électronique ABAKOS avec Pierre Kwenders, Chris Ngabonziza, de son vrai nom, lance le EP francophone BEC (Belle Existence Chaude) le 8 novembre au Ministère pendant le festival Coup de coeur francophone. Entre folk orchestral et groove électro-rock, Dear Denizen dépose sa voix soul sur des contemplations de l’intime et du sacré.

https://www.instagram.com/p/BnJfUWVDkL8

On te connait déjà bien, mais puisque tu es passé, pour ton nouvel EP, au français on se permet la question! Qui es-tu, quel est ton parcours?

Humble songsmith congolo-rwando-quebecois. That’s it!

Je suis un heureux bénéficiaire de la musique faite par les ordinaires. C’est ça mon ultime instrument et terrain de jeu en création.

Comment décrirais-tu ton univers musical?

Mon univers musical est une sorte de pastiche de tout ce qui me fait tripper, puis ce que j’aime est très épisodique. Pour le moment, je dirais que c’est du folk rock orchestral, avec des phrases mélodiques africaines et des sensibilités non négligeables de l’électro. Ces temps-ci, j’adore Robert Plant, Tame Impala, The War On Drugs, Nina Simone et Bombino. 

Quelle est ta relation avec la nourriture?

Je suis assez foodie, mais je ne me prends pas trop au sérieux. Je mange tout et je veux tout essayer!

Es-tu aussi doué avec les fourneaux que sur scène?

Comme dans la musique, je reste expérimental. Mon motto, c’est que si tu mélanges des choses que tu aimes, c’est difficile de se tromper.

Quelle musique écoutes-tu lorsque tu cuisines?

J’aime écouter de la musique congolaise quand je cuisine, non seulement parce que ça ramène des souvenirs de mon enfance, mais aussi parce que ça me donne la permission d’expérimenter. J’ai une très bonne playlist que Pierre Kwenders a partagée avec moi l’autre jour. Je l’écoute sans arrêt ces temps-ci quand je me fais à manger. Soit ça ou sinon du Wagner vraiment fort!

https://www.instagram.com/p/BWiD5BqgeAC

Si tes tounes étaient un plat, quel serait-il?

Du sombé (des feuilles de manioc) avec du riz sauvage apprêté avec du fromage bleu.

Si «BEC» était une recette, quels en seraient les ingrédients?

Le single «BEC» est un hotdog avec de la guacamole et de la salsa chipotle. Ton palais est sur le party sans faute!

https://www.youtube.com/watch?v=afq2zcpCwFk

Ton dernier repas et la dernière musique que tu écouterais… Si tu devais mourir demain?!

Le rice-and-beans de ma mère et l’album «Amnesiac» de Radiohead.

As-tu des demandes spéciales aux promoteurs de spectacles avant ou après un show?

Dernièrement oui! «Salut les amoureux» de Joe Dassin, «What’s up» de 4 Non Blondes et peut-être «Young Turks» de Rod Stewart.

Quel est ton plus gros «fail» culinaire?

L’autre jour, j’ai fumé un joint, puis je me suis fait un pâté chinois. J’ai articulé une pas pire recette, jusqu’à ce que je décide d’y ajouter de la sardine en canette! Hum, c’était non!

…Et ton plus gros «fail» musical?

Je ne suis vraiment plus capable d’écouter ma version de «Comme un boomerang» de Gainsbourg qui se trouve sur mon premier disque francophone. J’aimerais tellement ça me reprendre.

Si je t’invite à souper, qu’est-ce que je devrais cuisiner et faire passer comme musique pour t’impressionner?

Faire des sushis maison, puis l’album «The Big Dream» de David Lynch.

Dear Denizen

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