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Retour en mots et en images sur Osheaga 2018: L’art dans tous ses états

Retour en mots et en images sur Osheaga 2018: L’art dans tous ses états

Texte: Marie-Pier Lauzon

C’est armé de patience que nous sommes sortis de la station Jean Drapeau pour entrer sur le site. À noter qu’il faut compter une bonne heure afin de franchir les barrières, traverser le pont et arriver à l’entrée principale. La foule étant moins nombreuse en ce vendredi après-midi, on en profite pour aller voir ce qui se trame du côté de Jenny Lewis. On plonge dans son univers folk country et le rythme des chansons nous entraîne à faire quelques hochements de tête. Un concert plutôt calme, qui mettait la table pour la soirée à venir. 

Un peu plus tard, vers 17h, St-Vincent nous offre une performance solide, mais plutôt statique. Les Yeah Yeah Yeahs ont, quant à eux, pris d’assaut la scène avec plusieurs hits aux finales prolongées. Karen O semblait tout simplement en feu, se nourrissant de l’énergie fougueuse de la foule. Elle est d’ailleurs descendue en avant-scène et a fait chanter le public à tour de rôle. Pour une fin de soirée plus introspective, malgré la cohue en lien avec Travis Scott qui était retenu aux douanes et s’est présenté en retard, nous avons opté pour les mélodies envoûtantes de James Blake. 

De retour pour une 2e année sur l’île Notre-Dame, les aménagements sur le circuit Gilles Villeneuve ressemblaient beaucoup à ceux de l’an dernier, à l’exception de quelques petits changements au niveau des plus petites scènes. On y retrouvait cette année encore de nombreux foodtrucks ainsi qu’un espace gastronomique YUL EAT pour le plaisir des foodies. De nombreuses  installations encourageaient les festivaliers à faire des «selfies», notamment des grandes colonnes de miroir ou les cerceaux lumineux pour se rendre d’une plateforme à l’autre, enrichissant l’expérience du public.  

L’une des forces d’Osheaga, outre sa programmation musicale, est de mettre en valeur le street art! Cette année, on retrouvait une superbe murale pour décorer les palissades de la terrasse Casino de Montréal près des scènes principales, réalisée par l’artiste muraliste Maxilie Martel. Les festivaliers avaient aussi la possibilité d’admirer l’expo Musique sur papier et se procurer des affiches sérigraphiées à l’effigie des artistes de la programmation. 

Malgré les orages samedi en début de journée, le soleil était de retour en après-midi et nous avons eu droit à des performances de la part de Milk & Bone, Alvvays, Blondie, Future Islands, Anderson .Paak and the Free Nationals, Arctic Monkeys et Tyler, The Creator. 

Le dimanche s’est déroulée dans une énergie plus zen avec les concerts de Dizzy, une jeune formation à surveiller ou encore Tash Sultana et sa formule «one woman band». C’est avec son titre Jungle que la foule s’est réveillée et que tout le monde a terminé par danser! 

La formation montréalaise The Brooks n’a également pas donné sa place pour mettre de l’ambiance dans la foule. Malgré une plus petite crowd composée surtout de fans, The National ont livré une vivide performance et le chanteur est venu performer à deux reprises dans la foule.

Une édition sous le soleil et la chaleur, et on applaudit au passage la programmation qui donnait beaucoup de visibilité aux talents féminins. Osheaga marque l’apogée de l’été à son meilleur. 

Retrouvez notre expérience complète dans la galerie photo!

OSHEAGA

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Merci de respecter le travail des photographes et de solliciter leur accord avant d’utiliser les photos. Tous droits réservés Maude Touchette.

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