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L’histoire de bureau de la confiturerie Tigidou

L’histoire de bureau de la confiturerie Tigidou

 

 

Qui êtes-vous et quel est votre parcours?

Nous sommes tous deux natifs de l’Île d’Orléans. Des Sorciers comme en dit la légende.

Catherine a été mannequin professionnelle à Los Angeles durant plus de 15 ans après avoir travaillé à la Maison Simon ici à Québec. Après un long parcours en restauration, Vincent a aussi fait carrière en publicité, chez Cossette entre autres. Il a bien connu le secteur de l’agrotourisme ayant même créé la marque Terroir & Saveur de l’association de l’agrotourisme du Québec. C’est en rencontrant des acteurs de l’industrie touristique que la piqûre pour lui a prise.

Dans quelle ville?

Saint-Jean d’Orléans, sur l’île d’Orléans, pays de la fraise en Amérique.

Un mot pour définir quel type de travailleurs vous êtes…

Déterminés, créatifs et audacieux. On carbure à l’hydrogène liquide!

D’où vient votre intérêt pour l’alimentation?  

Vincent: Je suis né dans ce village. Très jeune je prenais ma bicyclette pour aller faire de l’argent en ramassant des fraises chez mon voisin, Elzéard Pouliot. J’ai ensuite travaillé pour des restaurateurs toute ma vie, autant sur le plancher qu’en agence de publicité.

Qu’est-ce qui rend votre compagnie unique? 

Nous réinventons la confiture et toutes sortes de produits issus des petits fruits qui poussent sur notre île. Nous aimons la créativité et agencer les fruits avec des «mauvaises herbes» souvent aux propriétés médicinales.

On développe aussi des produits très faibles en sucre et travaillons pour maximiser les intrants biologiques uniquement.

Quelle est la taille de votre compagnie?

Artisanale. Nous projetons d’ouvrir une fabrique pour répondre à la demande et pouvoir distribuer partout au Québec.

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Quels outils sont essentiels à votre vie?

Nous créons à l’interne notre design graphique. Nous utilisons donc la suite Adobe Creative au quotidien. Sinon les outils de Google en ligne.

À quoi ressemble votre espace de bureau? 

Ça dépend de la saison! Nous avons un espace à la maison pour l’administration, sinon le reste se fait sur un portable, sur une table de café, sur un comptoir ou encore sur un banc dans le jardin. Vous pouvez même nous surprendre dans un café l’hiver, à Lisbonne ou à Montréal.

Avez­-vous une façon d’organiser vos journées afin d’optimiser votre travail? 

Beaucoup de cafés et nos agendas. Nous avons des meetings de production tous les matins avec l’équipe en saison.

Quels «trucs» conseilleriez­-vous pour améliorer la productivité?

Traiter tous vos courriels l’un après l’autre, sans perdre de temps à les classer. Sinon, vous risquez d’être submergé et d’en oublier.

Vous êtes meilleur que vos collègues de travail pour…

La confiture et le branding!

Comment contrôlez-vous la croissance de votre compagnie? 

On s’arrange pour être «sold out». Faut se garder une vie.

Quelles votre stratégie afin de faire connaitre vos produits?

Nous avons créé un environnement immersif ici, à la confiturerie. On a surtout misé sur le bouche-à-oreille et les réseaux sociaux. Sinon nous faisons le marché de Noël au bénéfice des Grands Ballets Canadiens à Montréal. C’est petit, mignon et ça nous ressemble.

À propos du design, qu’est-ce que votre marque reflète?

Notre brand évoque l’époque des années folles (1920-1930). Une époque industrielle qui a amené le Québec à une révolution culturelle. L’époque où les Anglais et les francophones travaillaient ensemble dans les usines, une époque effervescente.

Tigidou est un terme «franglais» de cette époque issue des termes «this jig do» (traduction: Ce gabarit est ok).

Comment et par qui le design a-t-il été conçu? 

C’est un travail qu’on fait évoluer chaque année. On peut même reconnaître l’année de production par les logos sur les pots! C’est intéressant de contrôler son design. On peut prendre le temps, avoir du recul, «taponner» un peu plus chaque année. Par contre, avec la nouvelle fabrique, nous devrons nous en tenir à diminuer nos interventions sur notre brand, question de volume et de priorités.

 

Qu’est-ce qui vous motive à aller au travail chaque jour? 

La banque, les producteurs agricoles, les mauvaises herbes et le soleil.

Quel est le meilleur conseil qu’on vous ait donné? 

La fine cuisine est basée principalement sur la qualité des ingrédients et leur dosage.

Quelles sont vos routines de fin et de début de journée? 

Ouvrir la boutique, mettre la musique (vieux jazz des années 20), me faire un latte comme je les aime, le prendre au soleil sur le perron de la porte. Le soir, une petite fraîche dans le jardin, en regardant les navires sur le fleuve.

Quels ont été vos plus grands défis en tant qu’entrepreneurs?

La croissance, la gestion de la production et l’administration publique. Au Québec, être entrepreneur c’est comme nourrir un microcosme public qui se nourrit de permis, de formulaires et de courrier postal.

À la fin d’une journée, quelle sorte de bière/vin buvez-vous pour vous détendre? 

Je suis devenu un buveur de bières locales IPA. Sinon, j’ai un faible pour le rhum agricole et les vins italiens!

Confiturerie Tigidou

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