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Qui êtes-vous et quel est votre parcours?
Salut! Cédrik. Je suis brasseur à la microbrasserie À L’Abordage. J’ai suivi une formation de design graphique et j’ai été brasseur chez McAuslan et à l’Amère à boire. J’ai aussi suivi quelques formations brassicoles avec Michel Gauthier, pour finalement ouvrir un pub à Sutton en 2015.
Votre emploi et titre actuel?
Brasseur et copropriétaire de À L’Abordage à Sutton.
Un mot pour définir quel type de travailleur vous êtes…
Minutieux.
D’où vient votre intérêt pour la microbrasserie?
De mon beau-père, qui brassait de la bière dans le garage!
Qu’est-ce qui rend votre bière unique?
On crée des bières bien balancées. Nous mettons chaque ingrédient en valeur selon le style de la bière brassée.
Quelle est la taille de la brasserie?
Nous sommes une petite brasserie qui brasse dans un système manuel de 5 hectolitre. La grande majorité de nos produits sont servis en cuve de service et nous produisons 45 000 litres par année.
Quels outils sont essentiels à votre vie?
Densimètre, PH mètre, mon téléphone, gmail et mon agenda papier.
À quoi ressemble votre espace de bureau?
Une salle blanche en céramique, des cuves en stainless, des poches de grains et une grosse chambre froide remplie de bière!
Avez-vous une façon d’organiser vos journées afin d’optimiser votre travail?
Faire ce que j’ai écrit dans mon agenda et ne pas trop procrastiner.
Quels «trucs» conseilleriez-vous pour améliorer la productivité?
Lâcher votre téléphone!
Vous êtes meilleur que vos collègues de travail pour…
Passer le balais.
Comment contrôlez-vous la croissance de votre microbrasserie?
On y va une étape à la fois. Nous prenons le temps d’analyser les chiffres et de se projeter dans le futur. On achète des cuves quand on est pu capable d’y arriver.
Quelle est votre stratégie pour faire connaitre votre bière?
Présentement, on se concentre sur la communauté locale et les réseaux sociaux. On invite les gens à se déplacer à Sutton, c’est un magnifique village qui vaut le détour. On ne produit pas assez pour le moment pour se déplacer à un festival ou même faire des cruchons.
À propos du design, qu’est-ce que votre marque représente/reflète?
Le nom provient du temps où ma conjointe Dominique et moi brassions dans le garage. Nous cherchions un nom qui rassemble et qui se dit bien. Par la suite le nom est resté! On aime voir les gens venir s’accoster au bar et y raconter leurs histoires… De pêche!
Votre design; comment a-t-il été conçu?
Le logo à été créé par moi et un ami, JC Laniel, qui travaille maintenant chez LG2. Il représente un bateau de pêcheur qui flotte sur la bière.
Qu’est-ce qui vous inspire et vous motive à aller au travail chaque jour?
Le fait de brasser de la bière est sûrement le plus beau métier. Jouer avec les saveurs, les arômes et les textures. Malgré le fait que la bière existe depuis plusieurs centaines d’années, chaque brasserie est unique et apporte sa touche personnelle.
Quel est le meilleur conseil qu’on vous ait donné?
Mets ça dans une boite et passe à autre chose!
Quel est votre meilleur truc pour sauver du temps?
Arrêter de procrastiner et ne rien remettre au lendemain.
Quelles sont vos routines de fin et de début de journée?
Je commence par prendre un latté et regarder ce qu’il y a à faire dans l’agenda. Je finis ma journée en allant coucher mon garçon.
Quels ont été vos plus grands défis en tant qu’entrepreneur?
Faire plaisir à tout le monde et voir apparaitre des cheveux gris sur ma tête!
Quels seraient les conseils que vous donneriez à quelqu’un qui souhaite démarrer une brasserie?
Je leur dirais de bien cibler leur clientèle, de faire un bon plan d’affaires et d’y mettre beaucoup, beaucoup d’heures.
Avez-vous des nouveautés à venir?
Nous prévoyons faire des cruchons pour fin 2018!
À la fin d’une journée, quelle sorte de bière buvez-vous pour vous détendre?
Je dirais le style de bière que j’aime le plus brasser, une Pale Ale.
