Bonjour Arounna. Pouvez-vous m’en dire plus à votre sujet?
Bonjour! Mon nom est Arounna Khounnoraj et je dirige une entreprise appelée Bookhou avec mon mari John Booth. Nous sommes en fait un studio multidisciplinaire et nous nous concentrons sur quelques matières. À la base, John et moi étions tous les deux des artistes. Il était peintre et moi sculptrice. Le concept derrière Bookhou est de créer des designs, des objets qui peuvent être utilisés au quotidien.
Quelle est la mission de votre entreprise?
Notre mission première est de créer des produits en quantité limitée toujours fabriqués à la main plutôt que de produire en série. La signature du fabricant est toujours présente.
Pourquoi avez-vous choisi de devenir entrepreneure?
Je pense qu’il y a beaucoup de liberté à être un-e entrepreneur-e. On est son propre patron et c’est toujours amusant d’explorer différentes idées selon nos propres termes.
Quel conseil donneriez-vous à un créateur qui souhaite se lancer en affaires?
Restez fidèle à vous-même et à ce qui vous intéresse vraiment. Ne suivez pas les tendances ou ce que vous pensez être populaire. Et travaillez dur, bien sûr!
Et pour un entrepreneur qui souhaite partir en affaires à Toronto?
Il y a beaucoup de concurrence à Toronto, mais si vous tracez votre propre chemin et faites du bon travail, vous vous démarquerez sans problème.
Quel est le défi principal auquel vous faites face avec Bookhou?
Le principal défi pour nous reste la production, puisque nous faisons nous-mêmes le travail de conception et que nous produisons les pièces également. Il est parfois difficile d’équilibrer tout ce qui doit être fait!
Votre compagnie a été fondée en 2002, il y a donc plus de 15 ans. À quoi attribuez-vous votre succès?
Je pense que notre succès est dû au fait que nous restons fidèles à notre travail et notre inspiration. Aussi, nous essayons toujours différents design et techniques. Nous voulons que notre travail évolue et que cette évolution nous aide à demeurer pertinents.
Avez-vous déjà vendu vos créations à Montréal?
Oui, j’ai eu l’occasion de venir aux Puces Pop et de vendre certains produits au magasin Espace Tricot. Je sens qu’à Montréal il y a un vif attrait pour les produits locaux et faits à la main.
Bookhou
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