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Christine Chapdelaine, fondatrice de Ti breloques

Christine Chapdelaine, fondatrice de Ti breloques

Qui êtes-vous et quel est votre parcours?

Je me présente, Christine Chapdelaine, fière entrepreneure d’une compagnie au goût vintage à deux facettes. Il y a Ti breloques: collection de bijoux à breloque faits de pièces vintage et le Vintageology project: articles féminins revampés provenant d’une autre époque.

Je suis détentrice de quelques formations académiques, notamment en design de mode. J’ai commencé ma carrière dans le domaine du vêtement et ce, dans diverses entreprises. Suite au transfert de la production en masse vers l’Asie vers la fin des années 90, j’ai bifurqué vers le domaine de la santé. Toutefois, comme je me plais à penser souvent, on ne peut empêcher un coeur de créer; d’où le concept de Ti breloques il y a trois ans. De Ti breloques est éventuellement né le Vintageology project en raison de l’enthousiasme manifesté pour les articles féminins d’époque. J’ai toujours été intéressée par le vintage et par le principe d’entreprise. J’ai déjà eu, vers l’âge de 17 ans, une petite affaire de confection, encore une fois avec du matériel vintage plutôt que neuf.

Votre emploi actuel: 

Mon travail en santé me permet de poursuivre mes projets personnels et de faire avancer graduellement mon entreprise. Être entrepreneure à temps plein, c’est un objectif à long terme. Il faut beaucoup d’investissement personnel, particulièrement de temps, pour réussir. 

Dans quelle ville: 

Je vis et travaille à Montréal depuis vingt ans (avec quelques séjours en province).

Un mot pour définir quel type de travailleur vous êtes: 

Sérieuse pour l’administration et artiste pour la création, le meilleur des deux mondes. 

Quels outils sont essentiels à vos vies (app, logiciel)?

Je ne pourrais me passer de plusieurs articles au quotidien: ma caméra,  mon téléphone,  mon ordinateur. 

Tous les jours (ou presque), je consulte les sites suivants avec les applications qui y correspondent: Facebook, Etsy, Instagram, Outlook, Gmail, Google, Pinterest. 

De plus, je visite, en personne, des boutiques, des foires et des marchés aux puces de façon régulière.  

À quoi ressemble votre espace de bureau? 

Mon espace de travail se trouve chez moi. Mon ordinateur, dans le salon, sert d’écran télé et puisque je m’attarde à ce qui est visuellement beau, la cohabitation est agréable. La petite pièce où se trouve la plupart de mes fournitures, aussi niché dans mon appartement, comporte une grande armoire que mon frère a fabriqué spécialement pour les articles d’artisanat. Il y a aussi la machine à coudre, acquise lors de mes études en design qui est toujours utile.  Finalement, la table de cuisine, pièce de chêne maîtresse, sert souvent de lieu de travail. Je peux aussi pousser vers le balcon où se prennent les photos. Un espace bureau chez soi, ça déborde souvent du bureau. 

Qu’écoutez­-vous comme musique en travaillant?

Je travaille souvent en silence. S’il y a de la musique, ça peut varier des musiciens de la Nouvelle-Orléans, Dr John ou Professor Longhair à Glenn Gould et ses variations. J’ai un faible pour l’album Raising sand de Robert Plant et Alisson Krauss. 

Quels trucs donneriez­-vous pour améliorer la productivité? 

Puisque que ce n’est pas un travail à temps plein,  j’organise comme je peux. Je passe toujours un peu de temps tous les jours à surveiller Instagram et Etsy en priorité. Je m’attarde à Facebook mais seulement d’un point de vue professionnel. J’essaie de passer du temps pour chiner au moins une fois par semaine et je varie les lieux de recherche. En qualité d’exposante, je participe à des foires ayant une solide réputation ou qui ont trait au vintage. Il est mieux de faire moins mais plus efficacement. Participer à 4 événements en décembre ne garantit pas nécessairement plus de ventes.

Pour améliorer le processus créatif, je me ressource par le biais d’activités et de projets hors du champ de mon entreprise; expositions au musée, visionnement de films. Je suis assez fière des projets que je débute et termine en couture, ébénisterie ou collage multimédia. Ils me permettent de me réaliser autrement que dans une visée purement commerciale. 

Vous êtes meilleure que vos collègues de travail pour:

Je travaille sur l’image, en retouchant de façon fréquente des photos, sur Etsy notamment. Je mets des nouvelles photos tous les jours sur au moins une plate-forme et pas nécessairement reliées à la compagnie. Mes habiletés manuelles me permettent d’être quasi-autosuffisante: je peux faire les photos, préparer des maquettes, présentoirs ou outils promotionnels.

Il m’est primordial de demeurer professionnelle et de soigner ce que je publie autant en parole qu’en image. De même, lorsque je fais des événements, il est important que mon kiosque soit esthétiquement uni et intéressant. Je porte une attention particulière à ma tenue, que je veux élégante et dans le ton de Ti breloques et du Vintageology project. 

Quel est le meilleur conseil qu’on vous ait donné? 

D’avoir le courage de ses convictions et d’écouter au lieu de parler. 

Quel est votre meilleur truc pour sauver du temps?

Il n’y a pas de secret extraordinaire selon moi; organisation et ordre, surtout pour la paperasse. Je n’ai pas de comptable,  je mets donc mes factures en ordre au quotidien.  Même chose pour les fournitures, ordre. Puis super ordre pour les événements et l’expédition. Savoir où ses choses sont, en tout temps, sera toujours bénéfique pour gagner du temps.

Quelle est votre routine de fin et de début de journée?

Le matin, je déjeune toujours avec un, sinon deux cafés. Si je travaille je quitte sinon je m’attarde aux visites des sites web d’intérêt. Si j’ai envie de créer j’y vais selon ce qui monte et des fois il n’y a rien. 

Le soir, je lis un peu, je rédige un journal du déroulement de ma journée et je fais une liste succincte des choses pour lesquelles j’ai de la reconnaissance et de la gratitude. 

facebook.com/tibreloques |  etsy.com/shop/Tibreloques

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