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10 romans à lire cet automne

10 romans à lire cet automne

Ce sont la librairie Pantoute, la librairie de Verdun, la librairie Monet et la librairie Zone Libre qui ont accepté de nous livrer leurs romans coup de coeur du moment.

Le monde est à toi par Martine Delvaux, Éditions Héliotrope.

«Je ne sais pas si ce livre est une liste de conseils, de consignes, de recommandations ou d’explications. Si c’est mon regard sur le monde, sur toi, sur moi, ou sur nous. Si ce sont des morceaux d’avenir ou des fragments de mémoire. Ou si, tout simplement, c’est une lettre d’amour, la suite du geste que je pose quand je te prends dans mes bras, ton long corps élancé que je ne peux plus attraper en entier, et que je te dis que je t’aimerai toujours… Dans ce texte sensible, écrit à l’orée de l’essai, Martine Delvaux interroge son rapport à sa fille. Elle ausculte l’amour et réfléchit à ce qu’il y a de féministe en lui. Comment le féminisme l’informe, et comment cet amour (entre une mère et sa fille) informe la pensée féministe. Car peut-on penser le féminisme, demande-t-elle, sans penser l’amour?» Leslibraires.ca 

Manikanetish par Naomi Fontaine, Mémoire d’Encrier.

«Une enseignante de français en poste sur une réserve innue de la Côte-Nord raconte la vie de ses élèves qui cherchent à se prendre en main. Elle tentera tout pour les sortir de la détresse, même se lancer en théâtre avec eux. Dans ces voix, regards et paysages, se détachent la lutte et l’espoir.» Leslibraires.ca

Aux confins du monde par Karl Ove Knausgaard, Denoël. 

«À dix-huit ans, fraîchement sorti du lycée, Karl Ove Knausgaard part vivre dans un petit village de pêcheurs au nord du cercle arctique, où il sera enseignant. Il n’a aucune passion pour ce métier, ni d’ailleurs pour aucun autre: ce qu’il veut, c’est mettre de côté assez d’argent pour voyager et se consacrer à l’écriture. Tout se passe bien dans un premier temps: il écrit quelques nouvelles, s’intègre à la communauté locale et attire même l’attention de plusieurs jolies jeunes femmes du village. Entrecoupé de flash-back où l’on découvre l’adolescence de Karl Ove, et grâce auxquels on distingue l’ombre omniprésente de son père, Aux confins du monde capture d’une main de maître le mélange enivrant d’euphorie et de confusion que chacun traverse à la fin de l’adolescence.» Leslibraires.ca

Le corps des bêtes par Audrée Wilhelmy, Leméac.

«Osip se refuse à sa nièce. Il ne lui montrera pas comment “faire le sexe des humains”, même s’il ne voit pas trop qui pourra le lui enseigner sur le rocher qu’ils habitent avec le reste du clan. Il n’a pas pitié de Mie. Elle appartient à cette plage qu’il observe depuis la plateforme du phare où il passe ses journées. Seuls l’intéressent les bateaux étrangers et la femme de l’aîné. Celle-ci n’a ni la pudeur de la Vieille, ni les manières des femmes qu’il a croisées jadis à Seiche. Son frère l’a engrossée dès son arrivée à Sitjaq, mais qui s’en soucie? Sur ce bout de terre rocailleux, les bêtes sont à qui les prend.» Leslibraires.ca 

La revue Lettres québécoises a mis cette auteure en vedette dans son numéro 167.

Les fantômes du vieux pays par Nathan Hill, Éditions Gallimard.

«Né en 1976, Nathan Hill est originaire de l’Iowa, aux États-Unis. Il vit aujourd’hui en Floride et enseigne la littérature et l’écriture à l’Université Saint-Thomas dans le Minnesota. Les fantômes du vieux pays est son premier roman.» Leslibraires.ca 

Aphélie par Mikella Nicol, Cheval D’Août. 

«Une jeune travailleuse de nuit qui a toujours vécu par le regard des hommes voit ses habitudes bouleversées le soir où, dans un bar, surgit Mia, qui ne quittera plus ses pensées. Puis il y a cette autre fille qui a disparu et dont l’image passe en boucle au téléjournal. Prise de court, la narratrice tente de ralentir la dérive qui l’éloigne de son couple, et d’étouffer les souvenirs de B., ancien amour violent et magnétique. Le temps d’un été caniculaire et étrange, les personnages d’Aphélie dévieront de leur trajectoire pour se heurter à pleine force.» Leslibraires.ca 

La poudre aux yeux par Joseph Elfassi, Éditions Stanké.

«Le Québec s’apprête à se prononcer dans un troisième référendum. Le Canadien s’en va en finale de la coupe Stanley avec de fortes chances de gagner grâce au jeu d’un musulman controversé. Et puis il y a Raphaël Cohen et Maxime Tremblay, des producteurs de contenu qui se retrouvent soudainement avec un budget illimité pour réaliser leurs plus grandes ambitions médiatiques. Mais avant, une petite ligne. Le drame d’une génération ouverte à tous les plaisirs, pourtant désorientée devant les signaux amoureux et désireuse d’un “vrai” qu’elle ne parvient pas à définir.» Leslibraires.ca

La vie rêvée des grille-pain par Heather O’Neill, Éditions Alto. 

«Il était une fois un ours et un Tzigane, une troupe de clones du grand Noureev, des anges descendant du ciel par milliers le jour du Débarquement, des bébés que l’on ramasse sur la plage à marée basse, une androïde capable de goûter l’humour… La vie rêvée des grille-pain est un coffre aux trésors où entre un peu de magie, et où l’on trouve, pêle-mêle, des poupées et des animaux qui parlent, des bouteilles jetées à la mer, un soldat au coeur d’automate, des filles aux noms de fleurs et des enfants-oiseaux. Remarquable conteuse capable de broder les plus fines images à partir du matériau le plus brut, la Montréalaise Heather O’Neill signe un envoûtant florilège de contes de fées pour adultes, des histoires émouvantes, étranges et fantasques à déguster yeux grands ouverts, comme dans un rêve éveillé.» Leslibraires.ca 

C’est le coeur qui lâche en dernier par Margaret Atwood, Éditions Robert Laffont.

«Stan et Charmaine ont été touchés de plein fouet par la crise économique qui consume les Etats-Unis. Tous deux survivent grâce aux maigres pourboires que gagne Charmaine dans un bar sordide et se voient contraints de loger dans leur voiture… Aussi, lorsqu’ils découvrent à la télévision une publicité pour une ville qui leur promet un toit au-dessus de leurs têtes, ils signent sans réfléchir: ils n’ont plus rien à perdre. À Consilience, chacun a un travail, avec la satisfaction d’oeuvrer pour la communauté, et une maison. Un mois sur deux. Le reste du temps, les habitants le passent en prison… où ils sont également logés et nourris! Le bonheur. Mais le système veut que pendant leur absence, un autre couple s’installe chez eux avant d’être incarcéré à son tour. Et Stan tombe bientôt sur un mot qui va le rendre fou de désir pour celle qui se glisse entre ses draps quand lui n’y est pas: “Je suis affamée de toi”.» Leslibraires.ca

Petite laine par Amélie Panneton, Éditions de Ta Mère.

«C’est le genre d’histoire sur lequel on tombe toujours par hasard. La nôtre commence dans le quartier Saint-Roch, à Québec, où une jeune documentariste prépare un film portant sur le tricot-graffiti, une variante textile du street art qui consiste à enrober ou à enjoliver le mobilier urbain avec de la laine. En remontant le fil de la pratique, elle s’emmêle dans les récits croisés de Marjolaine, d’Alexandra et de Marie, trois vieilles dames qui ont, avec Zina, leur amie disparue, fondé un collectif de tricot-graffiti dans leur vingtaine, au début du 21e siècle… À la fois doux et piquant, comme un chandail tricoté par ta grand-mère, Petite laine est un récit tissé de souvenirs et de mensonges, teinté par l’engagement et la naïveté de la jeunesse.» Leslibraires.ca 

Bonne lecture!

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