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Thomas Ballion, président de KIPIK

Thomas Ballion, président de KIPIK

Qui êtes-vous et quel est votre parcours?

Je suis né dans le Sud-Ouest de la France, dans une petite ville coincée entre l’océan Atlantique et la ville de Bordeaux. J’ai des origines françaises et espagnoles, j’ai été élevé proche de la nature et de la plage avec des parents nomades qui m’ont fait traverser et découvrir l’Europe en 4X4 à travers les chemins de nombreux pays, à dormir à la belle étoile.   

J’ai arrêté l’école assez tôt: j’ai eu un diplôme en usinage industriel de pièces mécaniques, puis j’ai repris mes études vers 22 ans pour obtenir un diplôme d’accès aux études universitaires (l’équivalent d’un bac littéraire en France), pour suivre des études de géographie que j’ai abandonnées. 

À 25 ans, j’ai déposé mes valises à Montréal, après avoir voyagé à travers le monde de 18 à 25 ans sans travail stable.

À 26 ans, j’ai validé quelques UE aux HEC Montréal en marketing, management et création d’entreprise. J’ai travaillé comme travailleur autonome dans le domaine de la construction, rénovation et peinture, et j’ai fini par intégrer une compagnie de peinture. Parallèlement, j’ai décidé en mars 2016 de lancer ma compagnie de sauce piquante, KIPIK, avec un associé; la sauce crue réunionnaise que je mange depuis tout jeune et qui fait partie de chacun de mes repas, ma deuxième famille étant issue de l’île de la Réunion.

Votre emploi actuel:

J’étais compagnon peintre dans une compagnie de peinture jusqu’à il y a très très peu de temps, et parallèlement président de la compagnie KIPIK inc. J’ai décidé de me consacrer à temps plein sur celle-ci, puisque j’évoluais sur mon temps libre pour la développer.

Dans quelle ville: 

Montréal

Un mot pour définir quel type de travailleur vous êtes: 

Obsédé

Quels outils sont essentiels à votre vie (app, logiciel)?

Mon agenda où je prends mes notes, Quickbooks, Shopify, Facebook, instagram et mon cell. 

À quoi ressemble votre espace de bureau? 

Mon espace de bureau n’est pas défini. Cela peut être dans mon VUS, rempli de sauce piquante, de stock et de pots, de mon cell, entre emails, appels et rendez-vous, ou bien à la maison sur mon bureau, à travailler sur l’ordinateur, et à passer des coups de téléphone, ou encore en cuisine à créer le rougail piment.

Qu’écoutez­-vous comme musique en travaillant?

Quand je cuisine, j’écoute Mobb Deep, Capone-N-Noreaga, K-OS, PNL, Kery James, Booba, Al Green, Chavela, Paco de Lucía et Nina Pastori. 

Quand je travaille en dehors de la cuisine devant un écran, rien. Silence. 

Avez­-vous une façon d’organiser vos journées pour optimiser votre travail? 

Dans mon cas, où je cumule plusieurs activités, je dirais que c’est à fond tout le temps, 7 jours sur 7, et que ça ne peut pas toujours durer comme ça, puisqu’on finit par se brûler et faire les choses de la mauvaise façon.

Cependant, la meilleure façon de faire je pense, c’est d’avoir une planification à court, moyen et long terme sur toile de fond. Ça permet au jour le jour de faire mieux coïncider l’emploi du temps avec les objectifs prioritaires à exécuter.

Personnellement, je ne peux pas vivre sans écrire mes listes de choses à faire sur papier, pour chacun des jours de la semaine, c’est essentiel.

Quels trucs donneriez­-vous pour améliorer la productivité? 

Mis à part les conseils ci-dessus, je dirais qu’il faut être réaliste et honnête envers soi-même, envers son produit, son service et ce que l’on offre, afin de se battre sur les bons terrains, pour ne pas perdre de temps et d’énergie inutilement. Il faut être obsédé par son projet et y croire dans toute son intégrité. Il ne faut jamais cesser d’apprendre: rien n’est figé, chaque jour on peut refaçonner, améliorer, redessiner un détail, un aspect de notre entreprise pour la rendre plus compétitive, plus productive. 

Il ne faut pas hésiter aussi à demander conseil, à être curieux et faire de la recherche, à écouter et lire beaucoup beaucoup beaucoup.

Vous êtes meilleur que vos collègues de travail pour:

Pour le peu que j’en sais, je ne dirais pas que je suis meilleur; je suis et je pense différemment. Je dirais sûrement mon positivisme, mon honnêteté envers moi-même, ma prise de recul sur les choses pour essayer de comprendre clairement un ou des aspects des différents points négatifs afin de leur trouver une solution adéquate. Je vois grand, j’ai des images bien précises, de la visualisation et un plan de match.

Quel est le meilleur conseil qu’on vous ait donné? 

Il y en a tellement eu à travers la lecture, le voyage ou les rencontres que j’en ai pas sous la main. Mais si je peux en donner quelques-uns , malgré que je n’ai encore rien accompli, je dirais que le slogan “Just do it”, qui reste un cliché et qui est facile à dire, renferme l’essence même de l’entrepreneuriat. Juste de le faire, de passer à l’action, c’est bien là le leitmotiv de quiconque veut créer son projet: juste de se lancer, qu’il advienne ce qu’il advienne en suivant, on est le seul maître à bord, le seul à décider si on va faire avancer cette roue ou la laisser paralysée. Peut-être qu’on va se planter, peut-être qu’on va prendre le mauvais chemin, mais le plus important c’est de prendre ce chemin et faire exactement ce qu’on a visualisé, ce qu’on a imaginé.

Il est aussi important de s’entourer de personnes qui ont les compétences nécessaires pour vous aider à faire grandir votre projet. 

Quel est votre meilleur truc pour sauver du temps?

1. Faire des listes.

2. Avoir un calendrier assez grand pour projeter les jours, les semaines et les mois à venir. 

3. Savoir déterminer ses priorités.

4. J’ai encore beaucoup à apprendre dans ce domaine, lol.

Quelle est votre routine de fin et de début de journée?

Je bois un jus frais et un café le matin, je lis un livre le soir avec ma frontale sur la tête. 

Mis à part votre ordinateur et votre téléphone, de quel gadget ne pouvez-vous pas vous passer?

Mon couteau de poche, je ne suis pas vraiment gadget . 

facebook.com/KipiKinc

saucekipik.com

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