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Nadine Sigouin-Cantin, pigiste en production événementielle

Nadine Sigouin-Cantin, pigiste en production événementielle

Qui êtes-vous et quel est votre parcours?

J’ai toujours aimé les célébrations, mais je suis atterrie dans le milieu par hasard. J’ai postulé pour un poste d’achat aux aménagements chez Spectra durant mon bac en design de l’environnement et c’est là que j’ai eu la piqûre! J’avais enfin l’impression de mettre toutes mes capacités à l’épreuve. Ce n’est pas un milieu pour tout le monde cependant, et c’est loin d’être toujours rose. Après mon premier été, mon patron m’a dit: «J’ai essayé de te casser à chaque jour, mais je n’ai jamais réussi!».

Votre emploi actuel: 

Je suis toujours sur différentes étapes de plusieurs contrats simultanément, mais mon dernier contrat terminé est en tant que chargée de projet scénographique pour C2 Montréal.

Parlez nous davantage de votre situation de pigiste en production événementielle

Un événement qui est créé temporairement à l’extérieur engage énormément de temps, de coûts et d’imprévus. La pression est de planifier au maximum les opérations tout en pouvant réagir avec flexibilité lorsque l’inconnu frappe. Un peu comme si on vous disait: «Vous pouvez choisir vos skis, mais nous choisissons la pente à descendre, et vous devrez faire la moitié du chemin les yeux fermés». 

Quels sont les enjeux de votre profession?

J’occupe plusieurs postes en événementiel à titre de pigiste, principalement dans le domaine de l’aménagement, du dessin technique et de l’espace, mais parfois à d’autres titres, comme par exemple en planification ou en gestion de personnel. Mes employeurs varient durant l’année, certaines «gigs» sont récurrentes et d’autres uniques, à Montréal ou ailleurs. J’aime beaucoup pouvoir changer d’environnement, rencontrer de nouveaux visages et moduler mon année selon mes besoins. Le fait d’être pigiste me garantit tout ça!

3 conseils pour ceux qui veulent se lancer dans votre profession?

Être passionné, car la vie normale s’arrête en événementiel: il faut être prêt à ça.

Se créer un bon réseau de contacts: c’est indispensable, le milieu est tout petit.

Toujours avoir un plan B.

–> Pour lire les autres entrevues s’inscrivant dans notre dossier Osheaga Industrie 2017 x Baron.

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