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Dossier: mettre l’accent sur ceux qui créent les vêtements

Dossier: mettre l’accent sur ceux qui créent les vêtements

Le premier numéro du magazine Dossier, qui se dédiera à faire découvrir les talents derrière les vêtements de chez nous, sera lancé ce mercredi 17 mai. La publication de 118 pages paraîtra deux fois par année, et s’articulera chaque fois sur un thème central. Pour ouvrir le bal, le premier Dossier se consacrera aux paradigmes, et comptera notamment sur des collaborations avec Heirloom Hats, Pedram Karimi, Odelayo et White Walls Worldwide. Nous avons posé quelques questions au cofondateur David Rivest pour mieux comprendre ce qui distingue ce nouveau magazine.

Quelle est l’histoire derrière votre magazine?

À la base, Dossier est un projet que nous avons dû réaliser dans le cadre de notre fin de bacc à l’École supérieure de mode de l’ESG UQAM. Samantha Puth, la directrice artistique, a tout de suite proposé qu’on lance un magazine en lien avec notre industrie. 

L’idée de départ était assez différente de celle d’aujourd’hui. On voulait sortir un magazine qui allait faire découvrir la mode à travers le monde: chaque numéro se concentrait sur une ville différente. On s’est cependant vite rendu compte qu’il y en avait tellement à dire sur la mode du Québec et qu’il lui manquait une certaine visibilité. De là est né Dossier

Notre rôle est vraiment de faire découvrir tous les talents qui se retrouvent derrière le vêtement, en passant des créateurs aux entrepreneurs, aux manufacturiers ainsi que tout l’ensemble du bassin créatif. On veut présenter l’équipe qui travaille derrière l’oeuvre. On s’éloigne donc des magazines qui présentent les tendances mode. 

C’est à travers nos différentes forces et notre passion commune pour cette industrie que mes quatre coéquipiers, Marianne Blais, Sébastien Hotte, Karina La Gaipa, Samantha Puth et moi, David Rivest, avons créé Dossier.

Comment décririez-vous votre ligne éditoriale?

Dossier veut s’adresser aux acteurs de l’industrie de la mode et cherche à rejoindre les personnes qui sont curieuses d’en savoir un peu plus sur l’industrie de la mode locale. On veut permettre aux acteurs de l’industrie de la mode de s’exprimer librement, de donner leur opinion sur l’industrie locale et d’aborder des sujets qui leur tiennent à coeur. En fait, on ne se définit pas exactement comme un magazine de mode, car on met beaucoup plus de l’avant l’aspect informatif de l’industrie de la mode, plutôt que les tendances à proprement parler.

Pourquoi avoir choisi le média imprimé?

Le papier a vraiment été l’idée départ de Dossier. On voulait créer quelque chose que le lecteur allait pouvoir garder longtemps chez lui. Un peu comme un coffee table book. Personnellement, on aime beaucoup mieux lire un long article lorsqu’il est imprimé. Le lecteur peut vraiment passer un moment privilégié avec le magazine et développer un sentiment d’appartenance, en quelque sorte, avec celui-ci. Lorsqu’on lit sur un écran, on passe beaucoup moins de temps sur l’article et on a tendance à moins retenir l’information.

En ce moment il y a un petit boom pour les magazines indépendants. On n’a simplement qu’à regarder ce qui se fait au Québec, par exemple. Dinette, Caribou, Trois fois par jour ou bien Beside sont d’excellents exemples de magazines qui sont nichés et qui se démarquent par leur visuel simple et attrayant. Selon nous, c’est un peu ça, le futur des magazines.

Quelle est la réaction du public?

Les réactions sont plus que positives. Depuis le lancement de notre campagne de sociofinancement, le 18 avril dernier, Dossier a vraiment commencé à se faire connaître et on a reçu de très bons commentaires. Les gens aiment l’idée derrière le magazine, le visuel et le fait qu’on n’ait pas peur de lancer un magazine papier en 2017.

On a eu beaucoup de commentaires positifs de la part des acteurs de l’industrie. Ces derniers nous ont confirmé qu’il manquait une plateforme mettant de l’avant l’industrie de la mode locale, mais aussi les créateurs émergents et les autres acteurs qui méritaient d’avoir plus de visibilité et de reconnaissance. Tout au long de notre projet, on s’est senti vraiment chanceux d’avoir eu l’occasion de rencontrer autant de gens inspirants et ambitieux. Les gens nous ont beaucoup donné de leur temps et de leur expertise, autant ceux qui ont collaboré dans le premier numéro que les professionnels dans l’industrie

Quelle est votre stratégie de vente et de croissance? Publicité ou alliance avec les marques?

Pour l’instant, le magazine est seulement en vente sur notre page de campagne de sociofinancement, qui termine le 15 mai à minuit. Par la suite, à partir de notre lancement qui a lieu à la boutique LOWELL, il sera disponible en ligne et distribué dans quelques boutiques spécialisées rejoignant directement notre marché cible. Notre stratégie de vente est donc de s’orienter vers notre clientèle cible par une distribution ciblée.

Pour notre premier numéro, on a décidé de ne présenter aucune publicité ni de partenariat. On va probablement en ajouter dans les prochaines publications, mais on s’est entendu de ne pas aller au-delà de 10% de contenu publicitaire, par rapport au nombre de pages.

Quels sont vos projets à venir?

Dossier est encore tout jeune. Pour le moment, on se concentre surtout sur la croissance et la faisabilité du projet. On commence aussi la création du deuxième numéro dans quelques semaines, qui sera en vente l’automne prochain. Il y a déjà quelques personnes qui ont confirmé leur intérêt pour faire partie de la prochaine publication, et avec qui on a plus que hâte de collaborer et de vous les présenter. Dossier est un beau projet qui nous tient à cœur et qu’on espère continuer pendant longtemps.

D’ici là, notre soirée de lancement arrive à très grands pas, soit le 17 mai prochain. On invite tout le monde à venir rencontrer l’équipe éditoriale derrière Dossier ainsi que tous les collaborateurs qui ont rendu ce projet possible.

Dossier

site web | facebook

Lancement de Dossier 01

17 mai à la boutique LOWELL | événement facebook

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