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Plaidoyer pour prendre sa place en affaires

Plaidoyer pour prendre sa place en affaires

Qui êtes-vous et quel est votre parcours?

Je suis Kim Auclair, entrepreneure, blogueuse et conférencière. Maintenant auteure d’un premier livre: Dans la tête d’une entrepreneure – mes débuts en affaires.

En 2002, j’avais 17 ans et je suis allée sur Academos parce que je voulais devenir graphiste ou infographiste. C’est là où tout a commencé. C’est plus tard, lorsque j’ai commencé ma première entreprise (vers l’âge de 18 ans), que l’entrepreneuriat est arrivé dans ma vie. Encore là, je n’avais pas l’impression d’être une entrepreneure, mais une graphiste. J’avais inscrit ma première entreprise dans un concours et il y a un juge qui est venu me parler en privé. Il m’a dit que j’étais une entrepreneure, que j’avais des qualités et des expériences qui allaient dans ce sens. Il est devenu mon mentor par la suite. Ce dernier m’a suivi pendant plusieurs années à distance puisque j’ai fait mes études en graphisme au cégep de Rivière-du-Loup. J’ai poursuivi ensuite ma première entreprise à Montréal pour finalement revenir vivre à Québec.

Ce qui me démarque beaucoup dans mon parcours depuis mes débuts est que j’ai utilisé le Web comme principal outil de communication, que ce soit pour me faire connaître, chercher des clients ou encore réseauter autrement.

Pour en savoir plus, il faut lire mon livre! 

Qu’est-ce qui a changé au Québec dans le milieu entrepreneurial depuis vos débuts?

Depuis mon retour à Québec, en 2011, j’ai constaté une belle progression de la promotion de l’entrepreneuriat dans cette ville qui m’est natale. J’ai été témoin de plusieurs idées qui ont été lancées. Certaines par le gouvernement. D’autres par des organismes et des entrepreneurs de la ville. Les gens sont sensibilisés plus que jamais. Comme grands changements, je dirais que l’on fait davantage la promotion des femmes en affaires et qu’il y a de plus en plus de sensibilisation à l’entrepreneuriat chez les plus jeunes de 5 à 12 ans.

Qu’est-ce devrait être mis en œuvre pour mieux aider les jeunes entrepreneur.e.s au Québec?

À mon avis, il y a déjà beaucoup d’initiatives en ce moment. Je crois, par contre, qu’il serait intéressant que les acteurs de la ville de Québec ou Montréal s’intéressent de plus près aux initiatives déjà en place, lancées par les entrepreneurs et qui ne sont pas nécessairement financée par eux. Après tout, il n’y a pas qu’une seule façon d’entreprendre et encore moins un seul endroit dans la ville pour le faire.

Votre premier livre Dans la tête d’une entrepreneure – mes débuts en affaires est sorti la semaine dernière. Pouvez-vous nous parler des thèmes que vous y abordez?

En plus de parler de ma surdité et de raconter mes différentes expériences en affaires, je parle beaucoup de l’impact qu’a eu le mentorat pour entrepreneur sur moi. Les gens qui l’ont lu jusqu’à présent trouvent qu’il apporte beaucoup de réflexions tant sur le plan professionnel que personnel.

Que voulez-vous que les gens retiennent de votre livre?

D’abord qu’il est possible de prendre sa place dans le monde des affaires, même si on n’a pas vraiment le «physique» ou encore un handicap. Ensuite, qu’il ne faut pas attendre que tout soit parfait pour passer à l’action. Que ce n’est pas grave si on échoue! Il faut savoir se relever, mais surtout bâtir son propre chemin en affaires en fonction de nos valeurs

Dans la tête d’une entrepreneure – mes débuts en affaires 

par Kim Auclair aux éditions Propulse

Disponible en librairie.

Crédit de l’image d’en-tête: Myriam Thibeault Photographe

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