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« Merci à toutes mes belles-familles de m’avoir fait découvrir le kamasutra de la variété culinaire » – Endrick Tremblay, The Great Novel

« Merci à toutes mes belles-familles de m’avoir fait découvrir le kamasutra de la variété culinaire » – Endrick Tremblay, The Great Novel

Endrick Tremblay, MarcOlivier Tremblay Drapeau et Gabrièle Côté-LeBreux forment The Great Novel, un band qui parvient à lier sonorités folk et rythmiques rock sans embûches. Bref, le genre de musique qui donne envie de prendre la route à la Jack Kerouac, partir en road-trip à travers le continent et boire du bourbon !

Le 3 mars prochain, le groupe sort son deuxième album intitulé Skins sous l’étiquette Costume Records. Après deux ans de travail pour voir naitre ce long-jeu, les musiciens avouent s’être inspirés de la littérature nord-américaine afin d’aborder des thèmes tels que la jeunesse, la pauvreté et l’amitié à travers les onze titres de Skins

Avec The Great Novel, l’harmonica vient se mêler aux riffs de guitares, et la voix de Gabrièle Côté-LeBreux ajoute un côté aérien inusité à celle d’Enrick Tremblay qui assume avec brio le côté « western spaghetti ». Avec ce nouvel album, le trio propose au public un univers inspiré du traditionnel, mais à la fois très novateur. 

The Great Novel sera en concert le 1er mars à la Sala Rossa pour lancer son album en bonne et due forme à partir de 19h30. En attendant de découvrir Skins, on vous laisse avec les réponses d’Enrick Tremblay qui répond à nos petites questions bouffe !

Quelle est ta relation avec la nourriture?

J’ai une personnalité orale, il va de soi que j’adore cuisiner, manger, boire, etc…

Qu’est-ce que tu écoutes comme musique lorsque tu cuisines?

Quand je cuisine j’aime beaucoup le jazz. Comme je n’y comprends vraiment rien, je peux y aller d’une oreille distraite et apprécier la ”vibe” de pincé qui s’en dégage. Le vieux jazz pour cuisiner (Chet Baker, Duke Ellington, Count Basie), c’est mieux, parce que c’est plus difficile de ne pas en mettre partout avec le Mahavishnu Orchestra.

Quelle est la première recette que tu as appris à faire ?

Au CÉGEP j’étais douchebag. Quand tu pousses de la fonte, l’important c’est les protéines. Au Québec à 17 ans, un repas c’est de la viande, des patates et des légumes. Les patates, c’est long alors je me faisais une canne de riz Dainty, une canne de petits pois et un steak cramé parce que mes parents m’avaient transmis la phobie des viandes qui rendent malade (note à moi-même: l’expression me faire une canne c’est un peu n’importe quoi). Merci à toutes mes belles-familles de m’avoir fait découvrir par la suite le Kamasutra de la variété culinaire.

Quels sont les aliments dont tu ne pourrais jamais te passer ?

Je suis le gars cliché qui met de la sauce piquante partout, mais au moins je suis orthodoxe, pas de mélange culturel bizarre : pas de Valentina dans un sauté et pas de Sriracha dans un Burger. Ce qu’il faut apprécier dans les sauces piquantes, c’est pas le goût piquant, c’est l’autre goût, le vinaigré, le salé ou le fumé.

As-tu des demandes spéciales aux promoteurs de spectacles lorsque tu es en tournée ?

Non, avec toutes les restrictions alimentaires de notre gang (allergies, végé, intolérances) je ne fais pas mon L.S.D. (Lead Singer Disease), mais t’inquiètes, je me reprends dans d’autres sphères que l’assiette.

Quel est le pire repas que l’on t’ait servi ?

L’une de mes grand-mères (pour ne cibler personne) m’a déjà servie une pizza congelé qui était calcinée à l’extérieur et gelée à l’intérieur…

Je viens manger chez toi ce soir, que vas-tu me servir ?

Je vais te faire un sauté, ça va être bon et je vais te faire ça en dedans de 15 minutes. L’art du sauté, selon un gars qui n’est jamais allé en Asie et qui n’a jamais suivi de cours ou d’émission de cuisine, c’est l’ordre dans lequel tu mets tes trucs:

Le rond au max, tu commences par 1- les oignons et l’ail, 2- le tofu, 3- graines de sésames, 4- courgettes, 5- poivrons, 6- champignons, 7-carottes râpées, 8- fèves germées, piments fort et vermicelles. Tu drop la sauce que t’as fait à côté et un oeuf, mais tu sers pendant que l’oeuf est encore liquide. Coriandre et Sriracha. Et enfin, en servant, je te demande la question qui va te placer sur mon échelle de gradation de la Coolness : baguettes ou fourchette?

Qu’est-ce que tu vas mettre comme musique pour faire l’ambiance ?

Si tu viens cette semaine, c’est certain que je vais te faire entendre Eddie Bo & The Soul Finders – Hook and Sling. Je viens de tomber là-dessus et c’est le meilleur truc de New Orleans que j’ai jamais entendu.

Si je t’invite à souper, qu’est-ce que je devrais cuisiner pour t’impressionner ?

Un truc qui implique une marinade et qui mijote longtemps, j’arrive pas à être patient dans une cuisine et je trouve que les vrais cuistots, c’est ceux qui ne sont pas pressés. Si tu veux m’impressionner, tu peux aussi me faire un déjeuner copieux qui n’implique pas des oeufs, j’en mange deux, sept jours par semaine, et des fois il me semble qu’il faudrait que je décroche de mon rôle de ”wannabe” cowboy…

The Great Novel sera en concert le 1er mars à la Sala Rossa : événement facebook

Pour suivre l’actualité du groupe : site web | facebook | youtube | bandcamp

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