Disponible dès le 10 février, c’est avec impatience que l’on attend le premier EP de Nicolas Patterson Everything Is Everything. À mi-chemin entre la pop et le rock-folk, les sonorités de l’artiste se font toujours apaisantes, un brin bohèmes et idéales pour les longues soirées d’hiver. Malgré sa discrétion jusqu’à présent sur la scène musicale anglophone montréalaise, Nicolas Patterson s’est déjà produit des centaines de fois sur scène, et ce, jusqu’en Europe. C’est donc avec joie (et une dose suffisante de mélancolie en écoutant ses créations) que l’on accueille ses mélodies enveloppantes sur fond de guitare acoustique, et que l’on garde définitivement un oeil sur lui.
Puisqu’à Baron, on aime toujours savoir qui se cache vraiment derrière nos musiciens locaux, nous avons soumis notre questionnaire bouffe à Nicolas Patterson, qui a peut-être une voix sensible et douce… mais ne sait pas du tout faire du Kraft Dinner!
Quelle est ta relation avec la nourriture?
Let’s be honest! J’adore la bouffe, mais je ne suis pas trop du genre à me faire à manger. Par exemple, si je commence à travailler et que je suis seul à la maison, je peux skipper un repas sans problème. Mais non, t’inquiète, je n’ai pas de troubles alimentaires, je te le dis! Est-ce que j’aime faire des recettes? Parfois, surtout si le tout est accompagné d’une bouteille de vin!
Qu’est-ce que tu écoutes comme musique lorsque tu cuisines?
Normalement, j’écoute des trucs assez relax en cuisinant. Ben Howard, Trevor Hall, John Butler ou des artistes du genre (en incluant quelques classiques de Blink 182 et tout ce que j’écoutais quand j’étais ado).
Quelle est la première recette que tu as appris à faire?
(Roulement de tambour…) Du Kraft Dinner et ce fut un désastre… En tant que grand cuisinier dans l’âme, j’ai suivi à la lettre toutes les instructions (#commentfairedukraftdinner) écrites sur la foutue boîte de carton. Le seul problème c’est qu’à l’époque, il n’était pas écrit d’égoutter les pâtes alors … je ne l’ai pas fait et j’ai rajouté le beurre et la poudre orange floue radioactive directement dans ma casserole. En gros, j’ai fait une soupe au Kraft Dinner! Pas mauvais, mais pas exactement le résultat voulu. Bref, à l’âge de 13 ans, j’ai appris une leçon importante. Dans la vie, ne te fis pas toujours aux instructions et suis ton instinct!
Quels sont les aliments dont tu ne pourrais jamais te passer et pourquoi?
Le Houblon, le malt et les céréales! Mélangés ensemble, ça donne de la magie! Personnellement, je trouve qu’on est vraiment chanceux de vivre dans une province où les microbrasseries rendent disponibles des produits hors du commun et en abondance.
As-tu des demandes spéciales aux promoteurs de spectacles lorsque tu es en tournée?
N’importe quoi sauf des chips et du Pepsi! Je dirais que de l’eau et des fruits ça fait pas mal la job.
Quel est le pire repas que l’on t’ait servi?
N’importe quoi avec du cari…
Je viens manger chez toi ce soir, que vas-tu me servir?
Je te sers assurément du Général Tao Tofu! T’aimes pas vraiment le tofu? Tu vas y voir que du feu! Une fois le tout mariné et frit, ça goûte le bonheur. Pour ce qui est de la préparation, habituellement je trouve une recette avec une belle image sur les Internets et le tour est joué!
Qu’est-ce que tu vas mettre comme musique pour faire l’ambiance?
Ce que tu veux entendre… Angus and Julia Stone? City and Colour? James Vincent McMorrow?
Si je t’invite à souper, qu’est-ce que je devrais cuisiner pour t’impressionner?
Je suis pas trop picky, alors pas mal n’importe quoi va faire mon bonheur. Tant qu’il n’y a pas de viande et de cari, je suis un homme heureux!
Nicolas Petterson sera en concert à la Casa del Popolo le 7 février prochain : événement facebook
