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Emmanuelle Sirois, conseillère aux projets internationaux au Centre des auteurs dramatiques (CEAD)

Emmanuelle Sirois, conseillère aux projets internationaux au Centre des auteurs dramatiques (CEAD)

Qui êtes-vous et quel est votre parcours?

Je suis d’abord une spectatrice, une spectatrice très assidue de théâtre et de danse. Je suis doctorante en études et pratiques des arts (UQAM) et ma thèse se situe au confluent des études théâtrales et de la sociologie de l’art. J’enseigne aussi le cours Théâtre et politique à l’Université du Québec à Montréal. À titre de conseillère aux projets internationaux du Centre des auteurs dramatiques (CEAD), je côtoie tous les jours des auteurs et auteures formidables. Je suis aussi diplômée de l’UQAM, de l’Université libre de Bruxelles, de l’Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis et de l’Institut national de la recherche scientifique. 

J’ai reçu en 2013 la Bourse d’études supérieures du Canada Vanier. En 2015-2016, j’ai été chercheuse invitée au Martin E. Segal Theatre Center, The Graduate Center, CUNY (New York) et j’ai cofondé en 2015 les RDV_art et politique, à l’Usine C, centre de diffusion multidisciplinaire. J’ai aussi cofondé l’UPop Montréal en 2010, une université populaire qui offre toujours des ateliers et des conférences dans les bars de la ville. Je tente de créer des ponts entre les communautés artistiques, universitaires et militantes.

Votre emploi actuel: 

J’enseigne le cours Théâtre et politique à l’UQAM et je suis conseillère aux projets internationaux au Centre des auteurs dramatiques (CEAD).

Pouvez-vous nous donner un aperçu de votre conférence?

Je partagerai le panel critique animé par Priscilla Guy (Montréal) aux côtés de Sébastien Carnac (Bordeaux), Jean-François Denis et Simon Emmanuel Roux. Il s’agit d’un panel qui entend porter un regard critique sur l’impact du numérique dans le paysage artistique, et plus précisément, sur les pratiques des artistes, leur démarche, leurs conditions de travail. 

J’interrogerai pour ma part les enjeux du numérique à contrepied, à partir de la figure de l’auteur de théâtre, ce me permettra de cerner quelques zones de tensions, notamment la composante numérique considérée per se comme plus-value dans l’évaluation des projets artistiques.

Quels sont les enjeux pour les arts de la scène et les artisans?

La culture du numérique a certes un impact sur la démarche des artistes, les oeuvres elles-mêmes, ainsi que sur les modalités de réception. Je tente d’interroger l’impact de la culture du numérique sur les pratiques et projets artistiques qui ne souhaitent pas se définir par le numérique, et persistent à exister à l’extérieur de ce champ.

3 conseils pour les membres de RIDEAU:

1- Interroger le pouvoir structurant des diffuseurs des arts de la scène au sein de leur milieu quant aux enjeux d’équité et d’inclusion;

2- Interroger la façon dont on accompagne les communautés de spectateurs dans une perspective critique;

3- Interroger l’impact de la relation entre les artistes et les diffuseurs quant à la liberté de création, la recherche, la prise de risque artistique et le partage des ressources.

linkedin.com/in/emmanuelle-sirois

uqam.academia.edu/EmmanuelleSirois

Emmanuelle Sirois participera au Forum: numérique et arts de la scène de RIDEAU le 13 février, de 9h45 à 10h45, dans la portion Posture critique: arts de la scène et technologies numériques. Pour consulter l’horaire complet, c’est par ici.

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