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Benoit Mercier, fondateur de la brasserie artisanale BENELUX

Benoit Mercier, fondateur de la brasserie artisanale BENELUX

Venez déguster la bière de la brasserie BENELUX pendant l’évènement I.B.U (Immersion Brassicole Unique), du 26 au 28 août 2016 à la TOHU.

Qui êtes-vous et quel est votre parcours?

Benoit Mercier. J’ai fondé la brasserie artisanale BENELUX avec mes partenaires en 2006, près ce qui allait devenir le Quartier des Spectacles à Montréal. Nous avons ensuite ouvert une deuxième succursale sur la rue Wellington à Verdun en 2013, devenant le premier bar (et brasserie!) de cet arrondissement en 140 ans. Un autre petit site de production dans Pointe St-Charles, rue St-Patrick, a vu le jour depuis.

Mes études gravitent autour de l’art visuel. J’ai un bac en histoire de l’art et une formation en multimédia. J’ai fait de la peinture scénique, du décor et du graphisme. J’ai commencé à brasser de façon amateur à la fin des années 90 au travers des contrats de travail.

Votre emploi actuel: 

Officiellement président, mais concrètement, dans les opérations de tous les jours, je coordonne la production aux trois brasseries. Bien que je ne brasse plus réellement, je m’assure que la qualité demeure et qu’il y ait une cohésion dans ce que nous brassons.

Dans quelle ville: 

Trois endroits à Montréal: Plateau Mont-Royal, Verdun et Pointe St-Charles.

Un mot pour définir quel type de travailleur vous êtes: 

Minutieux maladif? (rires) C’est la passion de la bière qui dicte mon travail. Je n’ai nul intérêt autre que de produire la meilleure bière qui soit. En ce sens, je suis exigeant mais je laisse beaucoup de créativité aux équipes de brassage.

Quels outils sont essentiels à votre vie (app, logiciel)?

Ma langue et mon nez. Et bien sûr toute la panoplie de logiciels de brassage, de gestion et de communication 

À quoi ressemble votre espace de bureau? 

Un tabouret sur le coin du bar à l’un des Benelux. De là, je dirige pas mal tout: la brasserie est à quelques mètres, les pompes à bière aussi. Nos bars sont beaux, je ne me tanne pas. Ça me permet de croiser le staff de service et de leur parler de nos bières. Je travaille aussi beaucoup de la maison le soir.

Qu’écoutez­-vous comme musique en travaillant?

La brasserie est un milieu parfois hostile: il faut être attentif, alors pas ou peu de musique. Derrière mon ordi à la maison, ou en auto entre les points de productions: du dub, de l’électro minimaliste hypnotique, du glitch.

Avez-vous une façon d’organiser vos journées pour optimiser votre travail?

J’éteins pas mal de feux, alors je tente de planifier le plus possible de la maison avant de me déplacer dans les brasseries. 

Quels trucs donneriez-vous pour améliorer la productivité?

Dans le monde de la bière? Dans le contexte actuel? Avoir de l’équipement adéquat et éviter de faire des économies de bouts de chandelles. 

Vous êtes meilleur que vos collègues de travail pour:

Je ne crois pas être meilleur que mes collègues, mais j’aime les challenger, trouver des chemins alternatifs avec eux, pousser leur créativité et les amener à développer leur sens de l’autocritique.

Quel est le meilleur conseil qu’on vous ait donné?

Il n’y a pas de problème, que des solutions.

Quel est votre meilleur truc pour sauver du temps?

C’est pathétique, mais… dîner dans mon auto lors de mes déplacements.

Quelle est votre routine de fin et de début de journée?

Le matin, je goûte les bières en développement, le soir je déguste ce qu’il y a de nouveau en service. Pas facile, mais quelqu’un doit le faire.

Mis à part votre ordinateur et votre téléphone, de quel gadget ne pouvez ­vous pas vous passer?

“Fernie”, ma rutilante Toyota Camry 2001. Elle me sert de camion, de cafétéria, d’entrepôt et parfois même de salle de déshabillage.

Programme B

À la fin d’une journée, quelle bière buvez-vous pour vous détendre?

Avec plus de 30 bières au menu, il y a trop de choix pour se limiter qu’à une.  

De quelle microbrasserie québécoise estimez-vous le plus le travail? 

Je vénère certaines brasseries pour leur côté business, comme Le Trou du Diable, mais quand on parle de bière, des trucs funky et houblonnés comme ce que Dunham fait, ça me rejoint beaucoup.

brasseriebenelux.com

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