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Montréal verte d’est en ouest

Montréal verte d’est en ouest

Programme B

Départ à l’est:

On débute la journée sur la pointe est de l’île, avec deux expos gratuites à Pointe-aux-Trembles.

Brouillamini et Eurythmie de Camille Bernard-Gravel – jusqu’au 14 août
À la maison de la culture de Pointe-aux-Trembles [Rivière-des-Prairies−Pointe-aux-Trembles]

L’eau, la lumière, l’air et les végétaux font dans la nature des alliances constantes. L’artiste Camille Bernard-Gravel, à travers trois sculptures cinétiques et une vidéo, cherche à faire revivre ces mariages. Elle a recours à des machines, des instruments scientifiques, des objets usuels et à la technologie pour une exposition tout en rythmes et en dialogues.

Aquatilium specimen d’Elisabeth Picard – jusqu’au 4 septembre
À la maison de la culture de Pointe-aux-Trembles [Rivière-des-Prairies−Pointe-aux-Trembles]

Élisabeth Picard utilise un objet connu de tous, l’attache «Ty-rap», pour recréer des phénomènes inspirés de la nature. Teints et assemblés en ensembles impressionnants et poétiques, les installations de Mme Picard rappellent les espèces aquatiques, animales et végétales.

Après avoir le fait le plein de culture, direction Hochelaga-Maisonneuve pour une escale ravitaillement.

Nos propositions:

Les Jardineries, installation éphémère orchestrée par Pépinière & Co, qui s’est donnée comme mission de revitaliser les abords du Stade olympique. Avec son jardin de tournesols, son mobilier invitant et ses cultures maraichères et médicinales, il s’agit du parfait endroit pour casser la croûte: que ce soit un pique-nique en semaine ou pour profiter de l’offre de restauration, café et bar la fin de semaine.

Le Hoche café, bien implanté dans le quartier avec son magnifique espace convivial où il fait bon être, seul ou en famille. Le menu propose de plus en plus d’options végétariennes et végétaliennes pour se sustenter de manière santé.

Essentiellement Sol, entreprise où il est possible sous un même toit de manger santé, magasiner bio, faire du yoga, se faire masser et bouquiner. Idéal pour les indécis ou pour ceux qui souhaitent profiter à fond de leur visite!

Pour ceux qui souhaiteraient profiter de leur passage dans Hochelag’, nous vous proposons deux options écolos.

Le magasin général écologique Terre à soi regorge de produits verts, dont une vaste partie est locale. Des produits nettoyants aux soins corporels en passant par l’alimentation, il y a de bonnes chances que vous trouviez ce que vous cherchiez (et même plus) en mettant les pieds dans cette coopérative de travail.

Vous voulez plutôt garnir votre garde-robe de manière écoresponsable? La boutique Folle Guenille et sa sélection de designers québécois (dont une section dédiée aux écodesigners) saura vous satisfaire, d’autant plus qu’elle tient en ses rayons de toutes les tailles: « de fine à voluptueuse ».

Mi-parcours au centre de l’île

On se déplace vers le quartier Rosemont.

Pour les affamés de mode québécoise, deux options fort satisfaisantes s’offrent à vous.

La boutique Coureurs de jupons, située sur la rue Masson, comblera tout fan de mode éthique et locale. Vous y trouverez notamment les marques Meemoza, Noujica et Kazak.

Si vous n’en avez toujours pas assez, rendez-vous un peu plus à l’ouest avec Belle et rebelle, autre boutique située sur la Plaza St-Hubert et dont la présentation n’est plus à faire. Avec une très belle sélection de designers locaux comprenant des créations des designers Schwiing et Ananas & Bananas, on suspecte que votre faim de mode sera rassasiée.

Reste à s’occuper de l’estomac. Nous vous suggérons le restaurant Santa Barbara pour l’ambiance détendue, les prix honnêtes et le menu tout en fraicheur faisant la part belle aux options végétariennes et végétaliennes.

Un petit arrêt à la Coop Coco sur la rue Saint-Zotique pour vous procurer le nécessaire pour fabriquer vos savons, crèmes et autres produit nettoyants, et vous êtes prêts pour un nouvel arrêt culturel dans Ahuntsic.

Les traqueurs – jusqu’au 5 septembre
À la maison de la culture Ahuntsic-Cartierville [Ahuntsic-Cartierville].

Cette exposition mettant en lumière des peintures et sculptures de Pierre-Étienne Massé est spécialement conçue pour les 6 à 12 ans. L’artiste s’intéresse particulièrement aux espèces menacées du Québec, et s’applique à créer un pont entre les arts visuels et l’environnement, notamment en intégrant des empreintes animales et végétales de différentes espèces dans ses oeuvres. Pour poursuivre l’interaction, quatre espaces jouxtant l’exposition sont aménagés et en constante évolution jusqu’au 5 septembre: l’eau, l’air, la terre et les animaux. Les enfants sont appelés à construire et inventer leurs réactions à l’exposition pour créer une oeuvre collective.

On se déplace vers l’ouest pour profiter d’une proposition culturelle multiple à NDG:

Biotope – jusqu’au 18 septembre
Au Centre culturel de Notre-Dame-de-Grâce, à la maison de la culture de Côte-des-Neiges et à la maison de la culture de Notre-Dame-de-Grâce [Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce].

Biotope est une exposition collective où on réfléchit le développement durable à travers les arts visuels et l’architecture.

Le collectif Zoné Vert y met en lumière les relations tissées entre le bois, l’homme, la forêt dans l’histoire du Québec, dans une installation évocatrice. Pour rappeler l’importance de l’eau et de la conservation des milieux naturels, l’artiste Jannick Deslauriers crée une installation textile poétique qui transporte le visiteur dans un autre monde, alors que Diane Landry joue avec les matériaux recyclés pour démontrer les possibilités qu’offre la revitalisation des matériaux. Pour Ana Rewakowicz, rien de mieux pour offrir une explication créative et visuelle du titre de l’exposition que de s’atteler à la création de son propre biotope. Par son œuvre, elle réussit à montrer les liens d’interdépendance qui se créent dans toute communauté. Originaire de Val-d’Or, ville fortement marquée par l’industrie minière, l’artiste Andréanne Godin a pour sa part choisi de traiter de l’exploitation des minerais sur les communautés voisines avec doigté et sensibilité. 

Profitant de votre passage dans NDG, pourquoi ne pas (re)découvrir la Coop de la maison verte, où il est possible de trouver une panoplie d’items biologiques et/ou en vrac, éthiques et à petits prix? Un comptoir bouffe propose des repas légers santé et végétariens, en plus d’un délicieux café.

Revigorés, on se dirige vers Verdun, dernier chapitre de notre excursion verte.

Au nord, les récoltes de Jean-François Hamelin – jusqu’au 16 septembre
Au Centre communautaire Elgar [Verdun]

L’exposition photo de Jean-François Hamelin suit dans leur intimité des travailleurs agricoles du Guatemala, de l’Uruguay et du Mexique. Avec sensibilité et retenue, le photographe dresse un portrait saisissant de l’envers de nos assiettes.

Pour bien terminer cette journée, deux options boutiques:

La boutique écoresponsable La Mistinguette, dans Verdun. En plus de créations mode de designers québécois, il est possible de se procurer des produits de soins corporels ou des produits nettoyants, tous écologiques.

La Gaillarde, boutique de mode écologique dans St-Henri, qui comprend à la fois une section friperie et une section de designers québécois, selon votre budget et vos coups de coeur. Il nous importe de souligner que l’entreprise à la mission socio-environnementale est à but non-lucratif et existe depuis maintenant 15 ans!

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