Qui êtes-vous et quel est votre parcours?
Mon nom est Loïc Savage. Je suis un Montréalais d’origine ayant grandi à l’angle de l’avenue du Mont-Royal et de la rue Brébeuf. Finalement bachelier depuis printemps 2015, j’ai passé 3 années et demie sur les bancs de l’École des Sciences de la Gestion. Là-bas, j’ai appris à me dépasser, pas dans les classes, mais à travers de multiples mandats en associations étudiantes et diverses compétitions. Les compétitions ont été un vrai banc d’école, tant en gestion (Jeux du Commerce) qu’en marketing (Happening Marketing, MUCH Marketing Week). Je me suis lancé partout pendant mon Bac parce que je m’ennuyais de gérer. J’avais fondé une marque de vêtement au CÉGEP, comme tous jeunes qui tombent sur les plateformes comme Storeenvy et Shopify, mais le projet avait pris une autre tangente. Je suis un passionné de technologie, tant dans la connectivité que dans les applications de productivité. J’ai commencé à travailler à 16 ans dans le commerce de détail. J’adorais la vente. J’ai rapidement migré vers les télécoms, j’en mangeais.
En 2014 j’ai eu un stage qui m’a permis d’embrasser la profession de publicitaire. J’étais au service-conseil chez Marketel avec des gens qui m’ont inspiré à continuer dans le marketing. Je me suis ensuite retrouvé à voyager à travers le pays sur des campagnes de marketing expérientiel chez Newad. De retour à la maison, on m’a offert de travailler en média alors que je supportais une équipe de vendeurs pour Pattison Affichage. Puis vint mon emploi de rêve.
Votre emploi actuel:
Je suis directeur des services corporatifs chez Electrobac. Electrobac, c’est plus qu’une équipe, c’est une façon d’anticiper l’avenir de la consommation des objets technologiques. On opère un réseau de bacs intelligents qui permet aux Québécois (même aux Canadiens très bientôt) de disposer de leurs petits appareils électroniques désuets. Les gens achètent chaque année une pelletée de petits appareils électroniques. Nous, on s’assure que ceux qui sont jetés/remplacés restent bien loin des sites d’enfouissements.
On travaille aussi très fort avec les entreprises. On offre aux organisations de nous vendre leurs anciens smartphones usagés. On leur permet de sauver des milliers de dollars en récupérant leurs appareils qui sont encore souvent en très bon état. On les remet en marché dans la mesure du possible, tout en effaçant le contenu avec un logiciel blindé, approuvé par l’OTAN et le US DoD (Département de Défence Nationale des États-Unis). Les smartphones qu’on remplace tous les 24 mois ici, ont une espérance de vie utile d’environ 8 ans, donc ont amorti le plus possible le bilan énergétique qui est très lourd pour la production de ce genre d’appareils, tout en réduisant la demande de produits neufs.
Tous les électroniques que l’on achète ou qu’on récupère sont traités au Canada. Si un appareil n’est pas apte au réemploi, on le recycle, via des centres approuvés par le BQR.
Mon travail, c’est de montrer aux contrôleurs financiers et aux directeurs TI de ce monde que notre service leur permettra d’épargner tout en devenant de meilleurs citoyens corporatifs pour l’environnement.
Dans quelle ville:
On opère pour le moment partout au Québec, mais nos bureaux sont situés dans le Mile-End, au cœur de l’écosystème des startups de Montréal.
Un mot pour définir quel type de travailleur vous êtes:
Bâtisseur. C’est ce qu’il faut être pour se tailler une place sur l’équipe d’Electrobac.
Quels outils sont essentiels à vos vies (app, logiciel)?
ZOHO CRM, PasswordBox, Gmail et toutes les Google Apps.
À quoi ressemble votre espace de bureau?
C’est un espace ouvert, on a un sonos, un divan, une table de Ping-Pong et des tables pour nos laptops.
Qu’écoutez-vous comme musique en travaillant?
Nous n’avons pas beaucoup le temps d’en écouter comme nous sommes tous la majorité du temps au téléphone. Mais quand il y en a, ça peut autant être une playlist de La Belle Musique, un album d’Hall & Oates ou un mixtape d’Action Bronson.
Avez-vous une façon d’organiser vos journées pour optimiser votre travail?
Pas le choix. On garde tous des horaires flexible, mais structuré en fonction des jours de la semaine. Personnellement, tout est noté en pattes de mouche dans mon cahier de notes, mais on travaille aussi beaucoup avec ZOHO CRM. Un bon CRM, c’est indispensable en affaires.
Quels trucs donneriez-vous pour améliorer la productivité?
Se réserver du temps pour réaliser les tâches qu’on souhaite faire et les écrire sur une liste. C’est tellement agréable de rayer les lignes au fur et à mesure que la journée avance. On a aussi un système de chapeau au bureau qui fonctionne bien. Quand tu portes le chapeau, les collègues te laissent tranquille, personne ne t’interrompt. Puisque nous travaillons dans un espace ouvert, le chapeau est primordial pour ne pas être dérangé. De plus, nous utilisons des casques d’écouteurs de qualités afin de faire nos appels dans entendre les voix de nos collègues.
Vous êtes meilleurs que vos collègues de travail pour:
Convaincre. Je ne m’occupe pas du développement des affaires pour rien!
Quel est le meilleur conseil qu’on vous ait donné?
Sois stratégique. Mon collègue Phil est comme un vrai stratège lorsqu’il s’attarde à une situation. Pour le développement d’Electrobac, on prend du recul et on élabore des stratégies pour savoir comment réagir, peu importe la tournure des événements.
Quel est votre meilleur truc pour sauver du temps?
Organiser ma journée. En réservant des cases horaires pour des tâches particulières, ça me pousse à réaliser celles-ci plus vite, pour rester dans les temps désignés. - Quelle est votre routine de fin et de début de journée? Le matin, je regarde la journée d’hier et les tâches de la journée avec un café et mon cahier de notes. En fin de journée, je passe dans ZOHO CRM pour être certain que j’ai réglé tous mes dossiers pour la journée et je jette un dernier coup d’œil à mon cahier de notes.
Mis à part votre ordinateur et votre téléphone, de quel gadget ne pouvez-vous pas vous passer?
Mon Moto360. J’étais sceptique face aux smartwatches, mais après un an d’utilisation, je l’adore. J’ai moins souvent le nez dans mon cellulaire et les commandes vocales sont maintenant indispensables en voiture.
