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L’été hors des sentiers battus: un parcours de 5 expos à explorer

L’été hors des sentiers battus: un parcours de 5 expos à explorer

Programme b

Crédit image: François Théoret, OUTPUTDESIGN

 

Espace imprimé, espace ouvert – jusqu’au 21 août

À la maison de la culture du Plateau-Mont-Royal [Plateau-Mont-Royal]

Une superbe démonstration des richesses de l’imprimé et de ses multiples possibilités dans cette exposition soulignant les 50 ans de l’Atelier Graff. Mettant en lumière la notion d’espace et ayant pour la plupart été créées lors de résidences à l’Atelier Graff, les œuvres des artistes établis Catherine Béliveau, Guillaume Brisson-Darveau, Annie Conceicao-Rivet, Andrée-Anne Dupuis Bourret, Mathieu Jacques, Marie-France Légaré, Eva Mayer, le duo Allison Moore & Arthur Desmarteaux ainsi qu’Étienne Tremblay-Tardif rivalisent d’inventivité et valent certainement le détour.

Spectrales d’Alice Jarry, qui fait partie de l’exposition Perdu dans l’espace (Crédit photo: Michel Paquet)

 

Perdu dans l’espace / Lost in Space – du 6 juillet au 28 août

À la maison de la culture de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension

Cette exposition vous sortira certainement de vos repères et vous émerveillera de plusieurs manières. Avec Spectrales, l’artiste médiatique Alice Jarry propose une oeuvre monumentale suspendue hors du temps, d’une grande poésie. François Quévillon explore quant à lui les fluctuations de la météo et de l’astronomie en les représentant dans l’espace, avec Nébuleuses urbaines, alors qu’Alien Perception de Pascal Dufaux témoigne de ce qu’elle « voit » par des projections, incluant les visiteurs. Les visiteurs auront beaucoup de plaisir avec l’installation Jedi Action Drawing d’Emmanuel Lagrange Paquet, où les mouvements effectués avec un sabre laser par les visiteurs sont dessinés en temps réel.

Biotope – jusqu’au 18 septembre

Au Centre culturel de Notre-Dame-de-Grâce, à la maison de la culture de Côte-des-Neiges et à la maison de la culture de Notre-Dame-de-Grâce [Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce],

Biotope est une exposition collective où les arts visuels et l’architecture sont les vecteurs d’une réflexion sur les enjeux et les solutions qu’offre le développement durable.

Le collectif Zoné Vert y met en lumière les relations tissées entre le bois, l’homme, la forêt dans l’histoire du Québec, dans une installation évocatrice. Pour rappeler l’importance de l’eau et de la conservation des milieux naturels, l’artiste Jannick Deslauriers crée une installation textile poétique qui transporte le visiteur dans un autre monde, alors que Diane Landry joue avec les matériaux recyclés pour démontrer les possibilités qu’offre la revitalisation des matériaux. Pour Ana Rewakowicz, rien de mieux pour offrir une explication créative et visuelle du titre de l’exposition que de s’atteler à la création de son propre biotope. Par son œuvre, elle réussit à montrer les liens d’interdépendance qui se créent dans toute communauté. Originaire de Val-d’Or, ville fortement marquée par l’industrie minière, l’artiste Andréanne Godin a pour sa part choisi de traiter de l’exploitation des minerais sur les communautés voisines avec doigté et sensibilité.

Danièle Routaboule se penche sur les bouleversements que subit Griffintown. L’enfouissement du passé industriel du quartier, premier haut lieu industriel du Canada, est-il souhaitable pour notre génération et celles qui suivront? Comment peut-on mieux évoquer les racines du quartier? Quel milieu de vie prépare-t-on pour les nouveaux résidents? Une riche réflexion en images où passé, présent et futur se côtoient et s’entrechoquent parfois.

 

Traces Installations insulaires: Les Îles-de-la-Madeleine par Dominique Leroux – Jusqu’au 27 août

À la maison de la culture Frontenac [Ville-Marie]

Montréal est une île, oui, mais les occasions de contempler le large pour mieux réfléchir à sa vie sont rares. L’artiste Dominique Leroux, à travers une installation où se juxtaposent collages, mouvements et paysages sonores des Îles-de-la-Madeleine, nous offre un parfait prétexte pour prendre son temps et s’évader, l’espace d’un instant, de notre île bien-aimée.

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