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Sourire Magazine: sérigraphies à feuilleter et à accrocher.

Sourire Magazine: sérigraphies à feuilleter et à accrocher.

Sourire magazine est né à l’école des Arts Décoratifs de Strasbourg, de quatre amis qui voulaient mettre au monde un fanzine d’illustration et de sérigraphie à feuilleter pour accrocher. « La variété des approches du dessin est essentielle dans le magazine. Nous y montrons notre travail personnel et celui d’invités, qui varient à chaque numéro. Chacun propose un travail qui lui plaît et nous sélectionnons ces artistes sans idées préconçues de style. Les dessins doivent être beaux et étonnants. » Entrevue avec l’équipe.

Quelle est l’histoire derrière votre magazine?
Sourire Magazine est né dans la section illustration de l’école des Arts Décoratifs de Strasbourg. Nous sommes quatre à l’origine de ce projet: Antoine Orand, Julie Michelin, Alice Meteignier et Maïté Grandjouan. La pratique du fanzine et plus généralement du travail collectif a une place très importante dans le travail des étudiants et de nombreuses revues d’illustration et de bande dessinée se créent chaque année à l’école.

Nous avions déjà une pratique du dessin et de la narration très différente et le projet de Sourire magazine était de représenter cette diversité et de lui donner une forme, de l’organiser.

Comment décririez-vous votre ligne éditoriale?
La variété des approches du dessin est essentielle dans le magazine. Nous y montrons notre travail personnel et celui d’invités, qui varient à chaque numéro. Chacun propose un travail qui lui plaît et nous sélectionnons ces artistes sans idées préconçues de style. Les dessins doivent être beaux et étonnants.

Nous réfléchissons aussi beaucoup à la question de l’objet dans l’espace. À chaque numéro, nous essayons de proposer un objet qui se prête à la lecture et qui, déplié ou accroché, devient un poster. C’est une revue, mais c’est aussi une exposition qui tient dans la main, et que le lecteur, une fois chez lui, peut s’approprier en l’installant.

Pourquoi avoir choisi le média imprimé?
Un autre lieu clef de notre formation à Strasbourg était l’atelier de sérigraphie. Nous y avons appris beaucoup sur l’image et nous nous sommes passionnés ensemble pour cette technique d’impression, à la fois artisanale et permettant de diffuser les images à un assez grand nombre d’exemplaires. La sérigraphie permet aussi de rendre la variété des styles que nous voulons montrer, de la peinture au dessin vectoriel. C’est un médium qui confère à l’objet imprimé une qualité inimitable qui lui donne un statut de livre-estampe.
Depuis que nous avons fini nos études nous imprimons toujours nous-mêmes notre revue, dans un atelier en banlieue parisienne.

Quelle est la réaction du public?
Nous diffusons essentiellement Sourire Magazine dans des salons de micro-édition, en France et dans d’autres pays d’Europe. Le public de ces salons est à la recherche de nouveauté, d’un type d’image qu’il ne trouve pas en librairie et c’est ce que nous essayons de publier! L’impression manuelle, ses imperfections mais aussi la richesse de ses couleurs séduit aussi beaucoup.

Quelle est votre stratégie de vente et de croissance? Publicité ou co-branding?
Nous n’avons pas de plan marketing exponentiel pour Sourire Magazine. Sa technique d’impression elle-même limite le nombre d’exemplaires et nos envies expérimentales ne se prêtent pas à un tirage de masse. Nous communiquons sur les réseaux sociaux l’actualité du magazine et celle de ses artistes. La vente directe en festival nous permet de rencontrer notre public et de lui expliquer notre démarche.

Quels sont vos projets à venir?
Nous continuons à voyager de festival en festival avec Sourire magazine pour la promotion de notre dernier numéro: la prochaine rencontre est le Fanzine! Festival qui aura lieu à Paris au mois d’octobre. L’équipe continue parallèlement ses projets personnels avant de se retrouver pour un prochain numéro!

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