Baron magazine était à la Maison de la culture Notre-Dame-De-Grâce où avait lieu jeudi soir le vernissage de deux expositions.
D’un côté, André Dubois présentait sa nouvelle exposition solo Sublimer le tranquille. Par le jeux de reflets, d’ombres et de lumière, l’artiste puise l’essentiel de son matériel dans les objets du quotidien. Ici, Dubois transforme, transperce et assemble magazines, livres et autres objets divers en une œuvre ludique et pérenne. Ses petits théâtres poétiques et intimes racontent de petites et grandes histoires intemporelles. Dans la suite de sa série Les objets crépusculaires, il s’emploie à nous faire découvrir ses images à l’aide d’une lumière qui projette un théâtre d’ombres chinoises en anamorphose. Les lanterna magica de l’artiste nous projettent dans un monde onirique, où le temps et les couleurs sont oblitérés, où la lumière donne vie à l’image.
Au deuxième étage avait lieu le vernissage de La résistance, de l’artiste Jinny Yu. À l’aide d’une approche conceptuelle, la pratique de Jinny Yu s’articule autour de la question « Qu’est-ce que la peinture aujourd’hui? » et s’engage tant dans la réalisation d’une peinture dite traditionnelle que sous la forme installative et vidéographique. Ancré depuis quelques années dans un horizon abstrait, son travail porte une attention particulière au geste de peindre, comme s’il s’agissait d’une allégorie autobiographique. Grâce à l’intégration de recherches et d’observations liées aux comportements chimiques et physiques entre matériaux et supports, Yu rend compte par ses œuvres de la fragilité de son existence et de celle de l’humanité.
Les deux expositions se poursuivent jusqu’au 26 avril.
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