Close
Whitehorse : Leave No Bridge Unburned, le nouvel album disponible le 17 février

Whitehorse : Leave No Bridge Unburned, le nouvel album disponible le 17 février

La magnifique histoire d’amour sentimentale et musicale se poursuit pour Luke Doucet et Melissa McClelland, l’époux et l’épouse derrière l’excellent duo canadienWhitehorse, qui offre avec Leave No Bridge Unburned, disponible le 17 février, son meilleur album en carrière. Whitehorse lancera sa tournée canadienne à Montréal le 21 février à l’Astral dans le cadre de Montréal en lumière. D’ailleurs… si vous n’avez jamais vu Whitehorse en spectacle, ça manque à votre culture musicale…

Sur Leave No Bridge UnburnedWhitehorse s’est amusé à modifier l’équation. Luke et Melissa ayant rencontré le producteur Gus Van Go à l’occasion du gala Polaris, où ils étaient en nomination pour The Fate of the World Depends on this Kiss, ils lui ont demandé de superviser l’enregistrement du nouvel album. L’équipe studio de Whitehorse a illico doublé, puisqu’à Gus Van Go s’est joint son collaborateur habituel Werner F, et le dialogue entre les deux fondateurs du groupe s’est transformé en une conversation à quatre voix. En outre, Melissa et Luke avaient eu la joie de donner naissance peu de temps auparavant à un enfant, et tous ces changements dans leur vie professionnelle comme dans leur vie personnelle ont trouvé écho sur Leave No Bridge Unburned, un album qui, pour eux,  inaugure une nouvelle ère sur les plans de la musique, de la communauté et du clan familial.

Sur cet album, on retrouve tout ce qui rend Whitehorse si excitant, si novateur, mais… au superlatif ! C’est une version amplifiée du groupe, une version plus intense, plus forte. The Fate of the World Depends on this Kiss offrait un regard romantique et désenchanté sur un monde au bord du gouffre où plus rien n’est certain ; Leave No Bridge Unburned, lui, prend les allures d’un moment de vérité où il faut rendre des comptes. Les braises qui couvaient dans The Fate se sont transformées en un véritable brasier. Tout l’album est un appel à aller vers l’avant ; il n’y a plus rien à perdre, et de toute façon, on ne peut plus revenir en arrière.

Certaines des pièces qu’on entend sur le disque puisent dans la fascination qu’éprouvent aussi bien Melissa que Luke pour le sud des États-Unis. « Baby What’s Wrong », raconte l’histoire d’un amant un peu sordide et tordu. C’est une variation sur le « désert noir » de Calexico, en plus noir encore. Dans « You Get Older », qui porte sur un passeur d’immigrants clandestins un brin philosophe à ses heures, les trompettes Mariachi évoquent tout le mythe du vieux sud, avec ses villes frontalières poussiéreuses, ses paysages post-apocalyptiques, ses corbeaux et ses chiens errants, une imagerie qui a fait le bonheur des westerns spaghettis et des romans gothiques du sud.

Un autre thème cher à Whitehorse est l’opposition entre la ville et la banlieue, avec la fraction sociale, politique et artistique que cela entraine. Les villes, et tout spécialement New York et Toronto, sont pour le duo des sources constantes d’inspiration. Ainsi, « Downtown » évoque la descente aux enfers du maire de la Ville Reine canadienne, qui a donné lieu à un véritable cirque médiatique et a fait les choux gras de la presse étrangère – à la grande honte des Torontois –, mais aussi la solitude trop souvent associée à la vie dans les mégalopoles et le gouffre profond qui sépare les gens de droite et ceux de gauche. « Dear Irony » soupèse les vertus du détachement et s’interroge sur son bien-fondé, le tout sur fond de références à la ville de New York et sur une trame musicale très urbaine.

Et puis, il y a bien sûr l’amour. On peut entendre sur cet album une pièce qui, selon Melissa, constitue son premier véritable chant d’amour pour Luke. « Sweet Disaster » raconte, sur une musique où on reconnait des thèmes de James Bond stylisés et du R&B des années 1960, l’histoire d’un homme qui souhaite envoyer un couple sur Mars. Une histoire qui semble très appropriée pour un duo qu’on a décrit, dans le Now Magazine de Toronto, comme « les cow-boys amoureux cosmiques ».

Whitehorse, c’est l’histoire de deux musiciens réputés qui ont décidé d’unir leurs forces en formant un band… de deux. Nul besoin de bassiste, de batteur, de claviériste, de violoniste ou même de producteur pour donner plus de force à cette équation toute simple : à eux seuls, Luke Doucet et Melissa McClelland suffisaient. Le talent des deux compagnons pour l’écriture de chansons et leur maîtrise époustouflante de la guitare étant mis au service de leur passion dévorante.

Source : Six Shooter Records

Close
0