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Pretty Tea, la nouvelle destination du thé sur le Web

Pretty Tea, la nouvelle destination du thé sur le Web

Photo: Jean-Michael Seminaro

Partenaires d’affaires comme de vie, Catherine et Jonathan sont les deux entrepreneurs derrière la boutique en ligne de thé Pretty Tea. Elle, souriante et énergique. Lui, calme et pragmatique. Les contraires s’attirent comme le dit le vieux dicton. Entrevue…

Baron : Avec un nom et une thématique aussi girly, comment as-tu réussi à entraîner ton acolyte dans cette aventure ?
Catherine : En faisant des études de marché, à force de persuasion, de présentations Power Point et de chiffres. Jonathan m’a dit : « Montre-moi qu’il y a un marché pour ça et je vais t’appuyer. » C’est ce que j’ai fait. J’ai dit : « Regarde, c’est ça qu’on cible. » Au départ, il chialait un peu. Il était réticent par rapport au rose, mais je lui ai dit que, de toute façon, si le produit est bon et moins cher, les gars vont l’acheter quand même.
Jonathan : J’étais d’accord avec cette logique. Dans la mesure du possible, je m’assure que ce soit gender neutral. Je lui ai fait changer des descriptions.
C. : Oui. Entre autres, il n’aimait pas les références à la petite robe noire.
J. : Mais, en général, comme c’est elle qui s’occupe du marketing et que c’est sa force, je la laisse s’en occuper et je priorise tout ce qui concerne le site Internet, les technologies informatiques et la finance.

B. : Qu’est-ce qui vous distingue des autres boutiques de thé ?
C. : Notre désir est d’amener les gens à explorer d’autres façons de boire du thé. Souvent, les gens se contentent de ce qu’ils sont habitués à boire ; sa tasse de thé noir ou son thé vert. Le but est de les amener à essayer de nouvelles saveurs, différentes sortes de thés desserts, par exemple, à saveur de pina colada, de truffe au beurre, ou encore de pamplemousse poivré.

Photo: Jean-Michael Seminaro

B. : Comment espérez-vous changer la manière dont on boit le thé ?
C. : En sortant des terrains battus, en amenant les gens à intégrer le thé dans leur mode de vie quotidien. Par exemple, développer le réflexe de choisir une tisane à l’eucalyptus lorsqu’on a le nez bouché.

On veut également faire découvrir différents crus, un peu plus dispendieux. Tout comme le vin, on trouve une grande variété dans les thés et tisanes, certains plus recherchés que d’autres.

B. : Comment faites-vous la sélection des mélanges? Est-ce que vous les concoctez vous-mêmes ?
C. : Non. Il y a déjà plusieurs compagnies, en Amérique du nord, qui sont spécialisées dans les mélanges et qui participent régulièrement à des concours. Nous nous fions à leur expertise. On peut faire des suggestions, comme demander à remplacer une sorte de thé vert par un sencha, pour que ce soit un peu plus goûteux. Nos fournisseurs font aussi leurs suggestions.

B. : C’est comme ça que vous avez découvert les cristaux de sucres à la vanille ?
C. : Oui ! Un de nos fournisseurs nous l’a proposé. Ça va vraiment avec notre philosophie d’explorer, de goûter différemment le thé et de l’agrémenter à sa manière. D’ailleurs, nous devrions recevoir de nouvelles saveurs bientôt parmi lesquelles on retrouvera caramel et amaretto.

B. : À ce jour, quel est le plus beau souvenir de votre aventure entrepreneuriale ?
C. : La première fois qu’on a reçu les thés à la maison et qu’on a eu une commande. On avait 50 sortes de thé à emballer d’une shot ! On a invité la famille à venir nous aider. On a passé une journée entière, tous ensemble. C’était vraiment excitant. Tout le monde avait son masque et son sarrau. Mais, honnêtement, la totalité de l’expérience est une aventure. Le fait qu’on ait transformé la maison en entreprise. C’est devenu un véritable entrepôt. Il y a du thé du plancher au plafond de notre chambre. On dort maintenant dans le salon, mais c’est le fun.

prettytea.ca

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