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Boneshaker magazine: le côté humain de la bicyclette

Boneshaker magazine: le côté humain de la bicyclette

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Le magazine britannique Boneshaker célèbre l’esprit de la liberté et de la camaraderie de la communauté cycliste et de l’être humain à travers le monde. Entrevue avec l’éditeur James Lucas.

Baron : Comment Boneshaker a-t-il vu le jour ?
James Lucas :Boneshaker est né de l’inspiration et des connexions que j’avais fait à travers la mise en place d’un projet communautaire de vélo, appelé Le Projet vélo Bristol en 2008. Je voulais essayer de réunir toutes les choses merveilleuses qui se passent sur ​​deux roues – et j’ai pensé qu’un magazine bien conçu, intègre et sincère, serait un bon point de départ. J’avais travaillé sur un fanzine sur la musique lo-fi pendant quelques années, quand j’étais adolescent, et j’ai vu en Boneshaker une bonne occasion de continuer.

B. : Comment décririez-vous votre ligne éditoriale ?
J. L. : Inattendue, réfléchie et amusante. Nous sommes pour la liberté, l’amitié, l’aventure et les histoires cocasses de cyclistes. Nous recueillons des histoires de partout dans le monde, qui reflètent un côté humain du vélo, qui parlent de la poésie et de la philosophie de la vie sur deux roues. Le magazine est imprimé sur du papier épais, non daté et sans aucune publicité, de sorte que chaque numéro est comme livre ; un objet de collection que, nous espérons, les lecteurs vont conserver ou partager avec les autres. Nous travaillons avec des illustrateurs, des photographes et une équipe de designers différents à chaque numéro, pour préserver le style visuel moderne du magazine. À chaque fois, nous essayons de faire des numéros très différents, mais on parle toujours un peu d’aventure, de société et de culture do it yourself (DIY).

B. : Pourquoi avoir choisi le média imprimé ?
J. L. : J’ai toujours aimé les livres. J’aime l’objet. J’aime l’avoir dans ma bibliothèque ou sur ma table à café. J’affectionne particulièrement un beau graphisme efficace et une mise en page où se marient merveilleusement typographie, illustrations et photos.

B. : Quelle est la réaction du public ?

J. L. : Elle est super ! Il y a TELLEMENT d’enthousiasme et tant d’histoires surprenantes qui viennent de partout sur la planète. De vélos personnalisés recouverts de miroirs au Soudan, à une guérilla de peintres à vélo de Bratislava, en passant par un gang de vélo à L.-A. et un chemin de fer désertique de la Patagonie, rien n’échappe à Boneshaker. La gamme d’anecdotes et le vécu de nos intervenants nous inspirent énormément.

B. : Quelle est votre stratégie de vente et de croissance ? Publicité ou co-branding ?
J. L. : Nous avons un petit tirage et nous essayons de vendre toutes les copies, car nous ne pouvons nous permettre de garder des exemplaires, faute d’espace. Deux membres de l’équipe recueillent le contenu et deux autres gars supervisent la conception et le design de la revue. Personne n’est salarié, car nous avons choisi, pour l’instant, de ne pas avoir de publicité dans la revue – c’est un choix de design idéologique. Et j’en ai marre d’être constamment bombardé de publicité ! Honnêtement, c’est une situation qui pourrait changer, car c’est un choix qui est lourd de conséquences, à la longue… On verra.

B. : Avez-vous des projets à venir ?
J. L. : La 14e édition de Boneshaker sera imprimée en avril et nous avons commencé à récolter du contenu pour le prochain numéro. Au-delà de ça, nous sommes tous réjouis du retour du printemps au Royaume-Uni. On peut enfin être dehors sur nos vélos sans faire face aux averses quotidiennes hivernales !

boneshakermag.com

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