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Elizabeth-Ann Doyle, Mu et l’art urbain

Elizabeth-Ann Doyle, Mu et l’art urbain

Ci-haut: Murale produite par MU et réalisée par Rupert Bottenberg et William Daniel Buller Crédits photo : Rupert Bottenberg

Depuis plus de vingt ans, Elizabeth-Ann Doyle a travaillé dans des institutions culturelles telles que la Place des Arts, le Musée des Beaux-arts de Montréal et le Cirque du Soleil, expériences qui ont forgé sa passion absolue pour le milieu des arts.

Elle a cofondé MU, un organisme de charité qui souhaite transformer Montréal en galerie d’art à ciel ouvert, en réalisant des murales ayant au cœur de ses préoccupations la démocratisation de l’art et le développement local.

En six ans, 40 fresques et 55 murales communautaires ont été réalisées dans 15 quartiers de la métropole. MU a pu soutenir 35 artistes, collaborer avec 50+ groupes communautaires et contribuer notamment à l’embellissement de dix HLM et une dizaine d’écoles. Par ses ateliers, plus de 3500 jeunes ont pu explorer de nouvelles formes d’art, réfléchir sur l’espace public et rencontrer des artistes professionnels vivant de divers métiers liés aux arts visuels; tout cela, en contribuant à améliorer la ville par des œuvres durables, dont des centaines de milliers de personnes profitent quotidiennement.

L’originalité, la pertinence de MU, ainsi que ses résultats exemplaires ont été reconnus par de nombreuses distinctions, notamment : deux prix Grafika (2008 et 2012), le prix Citoyen de la culture du réseau Les Arts et la ville (2012), Arista de la JCCM (2011), Innovation TELUS (2010) et deux prix provinciaux au Concours québécois en entrepreneuriat (2008).

Elizabeth-Ann participera en tant que conférencière à la deuxième édition de l’événement de réseautage Solstice  qui aura lieu le 23 novembre prochain.

Murale produite par MU et réalisée par Phil Allard et l’équipe artistique de MU – à Tunnel Champ-de-mars, Montréal.

Baron : Pourquoi l’art urbain est-il important?
Elizabeth-Ann Doyle : L’art dans l’espace public permet de susciter des émotions au détour d’une rue, au quotidien.

B. : Quelle a été l’étincelle (le moment déclencheur) pour MU?
E-A D. : La ville de Philadelphie, capitale mondiale de l’art mural, comme on peut le voir sur le site du Mural Arts Program.

B. : Ce qu’il y a de plus beau dans votre travail?
E-A D. : Changer le visage de Montréal grâce à des artistes talentueux

B. : Et quel est le défi le plus difficile que vous avez dû relever?
E-A D. : Naviguer le nouvel échiquier politique après chaque élection municipale, en plus de démêler toutes les discordances d’un arrondissement à l’autre.

B. : Comment choisissez-vous le thème de vos murales?
E-A D. : Chaque projet est unique! Le thème s’impose souvent de lui-même en fonction du contexte, de l’histoire et de la « personnalité » du quartier ou encore de l’esprit des lieux.

B. : Votre projet rêvé le plus fou?
E-A D. : Le Silo No 5!

B. : La création rime pour vous avec…?
E-A D. : Émotions!

B. : Qu’est-ce qui vous a plu dans Solstice? Pourquoi avez-vous accepté de participer?
E-A D. : L’idée du bouillonnement créatif. On est toujours à la recherche de nouveaux talents, de nouveaux collaborateurs, de nouveaux amis!

www.mu-art.ca

www.facebook.com/MUmtl

Happening graffiti! Labrona a reçu l’aide impromptue de trois graffiteurs montréalais talentueux, GAWD, Produkt et Bfor, pour terminer le bas de sa murale dans le Quartier latin. Crédits photo : Aline Mairet

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