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Oneida: Un triple album à digérer

Oneida: Un triple album à digérer

Oneida pourrait être défini comme du indie-rock, pour simplifier la chose, mais lorsque vous commencez à écouter leur discographie, vous découvrez de la musique baroque, mélangée avec des guitares électriques à la Sonic Youth et criée sur un ton à l’Iggy Pop, tandis qu’en écoutant la chanson suivante du même album, vous trouvez du Fugazi avec des chants à la Byrds. On se retrouve devant l’un des plus grands mystères musicaux de Brooklyn. Bobby Matador, chanteur, guitariste et organiste, a été de passage à Montréal, à la Casa del Popolo, pour une série de spectacles et pour nous présenter son triple album, Rated O.

Écouter l’un de vos albums nécessite une bonne dose de préparation et de temps. Il faut l’écouter quelques fois en espérant capter toutes les couches musicales. J’écoute votre album, The Wedding, ça fait déjà plus de trois ans et je découvre encore des subtilités. Pourquoi lancer un triple album (Rated O)? Est-ce qu’on a besoin de vacances pour l’écouter?
[Rires] Nous sommes conscients que nos albums peuvent prendre du temps à écouter et digérer. Mais le fait de lancer un triple album a été pour nous quelque chose de normal dans l’évolution d’Oneida. Nous ne sommes pas très préoccupés par les médias, nous faisons de la musique comme on aime, nous lançons dans la nature nos albums et nous laissons les gens les écouter à leur rythme. Le monde est habitué à écouter de la musique instantanée et c’est moins commun de prendre le temps d’écouter de la musique, comme tu as fait avec The Wedding.

enemyhogs.com

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